Politique de ruralité en vigueur dès avril

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280 M$ pour le développement des territoires
ruraux : une force pour tout le Québec
— Suite au lancement de la Politique nationale de la ruralité 2007-2014 effectué par le premier ministre du Québec, le député d'Argenteuil, David Whissell, entrevoit une ère nouvelle de partenariat avec les élus municipaux. 
 
La Politique nationale de la ruralité met à la disposition des communautés rurales des moyens souples et adaptés d’interventions totalisant 280 M$ dont 238 M$ entièrement gérés par les MRC. Elle vise à assurer le développement des communautés rurales et l’occupation dynamique du territoire québécois en misant sur leur diversité et leurs particularités. Elle retient la MRC comme territoire d’intervention d’appartenance et de prise de décision. « Par cette politique, le gouvernement du Québec marque sa détermination d’assurer l’avenir des municipalités du Québec et l’occupation dynamique du territoire québécois », a déclaré M. Whissell.
 
280 M$ en mesures concrètes
Reposant d’abord et avant tout sur la force innovatrice du Québec rural, la nouvelle politique met à la disposition des communautés rurales des moyens financiers concrets, souples et adaptés dès 2007, dont :
  • 213 M$ pour la deuxième génération des pactes ruraux avec les MRC;
  • 25,3 M$ pour le réseau d’agents de développement rural oeuvrant sur le territoire;
  • 15,5 M$ pour 25 projets concrets de laboratoires ruraux dans des champs d’activités porteurs d’avenir (alternatives énergétiques, accueil et intégration des nouveaux arrivants, économies et services de proximité, exploitation des ressources naturelles, santé, éducation, etc.);
  • 8,6 M$ pour la création d’un Fonds d’initiative pour l’avenir rural afin d’explorer des initiatives à fort potentiel de développement. Huit créneaux seront ciblés : le milieu rural comme producteur d’énergie, la multifonctionnalité en milieu rural, la mise en marché des produits de spécialité, le branchement Internet et la téléphonie cellulaire, le maintien et la viabilité des écoles en milieu rural, l’habitation comme outil de développement, la dimension internationale et l’accompagnement de l’administration gouvernementale;
  • 12 M$ pour la création de produits originaux ou produits de spécialité en milieu rural : (agroalimentaire, produits forestiers non ligneux, culture, patrimoine, produits artisanaux);
  • 5,6 M$ sur une période de sept ans pour soutenir l’action de Solidarité rurale du Québec, l’instance conseil en matière de développement rural reconnu par le gouvernement du Québec.
 
Le gouvernement introduit également dans la politique une clause de modulation des politiques et programmes gouvernementaux afin de tenir compte des spécificités des territoires ruraux lors de la préparation de politiques ou de programmes. Les efforts de modulation seront surtout concentrés dans les secteurs névralgiques suivants : l’habitation, les infrastructures et services municipaux, la desserte territoriale des services publics notamment en matière de garderie et de formation et la gestion du territoire.
 
Une politique en vigueur dès le 1er avril 2007
Le gouvernement du Québec et les partenaires de la ruralité ont réitéré leur volonté de voir les mesures de la politique se concrétiser le plus rapidement possible sur le terrain, particulièrement en ce qui concerne la signature des protocoles d’entente avec les pactes ruraux. La ministre des Affaires municipales et des Régions assurera la signature de ces nouveaux protocoles avec chacune des MRC d’ici la fin de mars 2007 afin de les rendre opérationnels dès le début de la prochaine année financière. « Nous sommes fiers de reconnaître les collectivités rurales comme partenaires essentiels de notre développement, car il s’agit d’une force pour tout le Québec », a conclu M. Whissell.