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Politique
Vendredi, 10 Avril 2009

« La situation des lacs ne semble pas préoccuper les libéraux»

-Sylvain Pagé

Le député de Labelle à l’Assemblée nationale, Sylvain Pagé ainsi que son collègue, Scott McKay, député de l’Assomption et porte-parole de l’opposition officielle en matière de Développement Durable et d’Environnement, sont déçus et déplorent que le gouvernement libéral ait refusé de tenir un mandat d’initiative sur la situation  des lacs au Québec.

Le député Mckay a proposé aux députés de la commission des transports et de l’environnement de faire le point sur l’état des lacs au Québec. Or, hier les députés libéraux ont jugé que le problème n’était pas suffisamment sérieux et ont rejeté l’idée. « C’est décevant et incompréhensible, car contrairement à eux, nous estimons que l’avenir de nos lacs et cours d’eau est très inquiétant. Un mandat d’initiative est une démarche non partisane qui nous aurait permis d’étudier les problématiques, d’entendre des experts et de recommander des solutions. Je ne comprends donc pas cette décision » s’est questionné Sylvain Pagé.

« L’état de nos lacs et cours d’eau se dégrade à chaque années et les répercussions sont multiples. Elles touchent autant le réseau économique, la santé publique que l’industrie touristique. Je crois qu’il y a urgence de s’y pencher plus sérieusement pour le bénéfice environnemental de la société québécoise » de conclure le député de Labelle

Le député McKay souligne qu’il aurait été à propos de mesurer l’efficacité du Plan d’intervention sur les algues bleu-vert 2007-2017, de consulter les partenaires impliqués en plus de vérifier l’état d’avancement de la recherche et de la diffusion des connaissances.

Il a rappelé que le film documentaire « Lacs, Sous la surface », diffusé récemment, expose de façon alarmante la situation des lacs au Québec. « Le Québec a connu une prolifération importante des cas de cyanobactérie ces dernières années. L’état de nos lacs et cours d’eau se dégrade à chaque année et les répercussions sont multiples. Elles touchent autant le niveau économique, la santé publique que l’industrie touristique. Je crois qu’il y a urgence de s’y pencher plus sérieusement pour le bénéfice environnemental de la société québécoise. Il semble que ce ne soit pas le cas pour les députés libéraux, malheureusement », a poursuivi M. McKay.

Pour sa part, le député de Prévost, Gilles Robert, se questionne sur la décision prise par les députés libéraux et plus particulièrement du député d’Argenteuil David Whissell qui a lui aussi voté contre la tenue du mandat : « Une des plus grandes richesses des Laurentides au niveau touristique est l’importance du secteur de la villégiature, considérant la présence des nombreux lacs sur son territoire. La protection de nos lacs passe par la mise en œuvre de plans garantissant la santé de nos cours d’eau. Il aurait été tout à fait pertinent que la Commission des transports et de l’environnement reçoive un tel mandat. Dans ce dossier, les libéraux ont répondu tardivement à la politique de gestion de l’eau mise en place par le gouvernement du Parti Québécois. Le refus d’hier de la part du Parti libéral est tout à fait décevant », a conclu M. Robert.
 

 
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