Dossier Gare, Mirabel en appellera |
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Information Municipale |
Mardi, 09 Mars 2010 |
En effet, les autorités municipales ne comprennent pas pourquoi elles ont essuyé un deuxième refus de la CPTAQ quant à l’emplacement qu’elle proposait, situé au nord de la rue Victor, à l’ouest de la voie ferrée, soit à l’endroit même où se trouvait l’ancienne gare de Saint-Janvier, à l’époque. Il convient de préciser que la demande déposée par la Ville était également appuyée par la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM), l’Agence métropolitaine de transport (AMT), le Conseil intermunicipal de transport Laurentides (CITL) de même que la MRC de Mirabel. « Ce qui nous semble le plus aberrant, d’indiquer le maire de Mirabel, M. Hubert Meilleur, c’est que le site proposé par la Commission se trouve à l’intérieur de la zone agricole, à proximité de la côte Saint-Pierre, à plus de deux kilomètres de la zone urbaine, au beau milieu d’entreprises agricoles. » Il faut savoir que la Ville de Mirabel essuyait un premier refus, en 2006, suite à sa proposition d’un site situé au nord de la rue Victor, à l’est de la voie ferrée, à quelques pas du chemin de fer qui relie actuellement Montréal à Saint-Jérôme.
Parallèlement à l’appel devant le TAQ, la Ville de Mirabel demande au gouvernement du Québec d’intervenir et d’apporter les modifications qui s’imposent à la Loi sur la protection du territoire agricole afin, entre autres, de pouvoir poser des gestes concrets liés à la réduction des gaz à effet de serre en encourageant le transport en commun et donc l’implantation d’une gare à Mirabel. Les instances mirabelloises indiquent également que la protection des bonnes terres agricoles les tiennent à cœur et posent la question suivante au gouvernement du Québec : « sachant que plus de 12 000 hectares de zones agricoles sont non exploités par des entreprises agricoles, pourquoi ne pourrions-nous pas utiliser quelques hectares pour l’accroissement de la richesse et le développement de Mirabel ? ». |