La C-Series de Bombardier à Mirabel |
Économie |
Dimanche, 13 Juillet 2008 |
Bombardier Aéronautique a annoncé le 13 Juillet au Salon de l'aéronautique de Farnborough, en Angleterre, le lancement de son projet de construction d'avions de la CSeries.
Mirabel a été sélectionnée comme site d'assemblage final. Saint-Laurent, également sera chargée de la production du fuselage arrière et du poste de pilotage des appareils.
Les installations de Belfast, en Irlande, s'occuperont de la conception et de la fabrication des ailes.
Kansas City, au Missouri, tentait aussi d'obtenir le contrat d'assemblage de la CSeries. La semaine dernière, à Montréal, les syndiqués de Bombardier Aéronautique ont accepté des modifications à leur convention collective, dans l'espoir que l'entreprise arrêtera son choix sur Mirabel.
"Un choix d'une importance capitale pour notre maîtrise dans un secteur de pointe et pour le développement économique du Québec" - Michel Arsenault, président de la FTQ.
"On parle de 3 500 emplois directement reliés au projet, (Un millier d'emplois seront créés à Mirabel, et 1200 à Saint-Laurent) mais il faut voir également tout le dynamisme que cette décision va insuffler dans l'ensemble du secteur de l'aérospatiale, non seulement à Montréal mais dans tout le Québec", a fait valoir le président de la FTQ, Michel Arsenault
Travail patient et acharné des machinistes
"Pour avoir suivi de près ce dossier et tous les efforts consentis par les travailleurs de Bombardier depuis des années pour garantir à l'employeur la compétitivité et la flexibilité requise pour que Mirabel s'impose comme le choix logique et incontournable, je tiens à saluer le pragmatisme des leaders et des membres de l'Association internationale des machinistes et travailleurs de l'aérospatiale (AIMTA) au Québec", a ajouté le président de la FTQ.
Le gouvernement du Québec comme partenaire
"La FTQ souligne l'intervention du gouvernement du Québec dans ce dossier d'une importance capitale pour notre maîtrise dans un secteur de pointe et pour le développement économique du Québec. A titre de partenaire, et non pas subventionnaire, le gouvernement y trouvera largement son compte en termes de rendements et de redevances", a indiqué M Arsenault.
Redonner confiance aux jeunes dans les métiers de l'aérospatiale
"Il va maintenant falloir travailler d'arrache-pied pour que les jeunes reprennent confiance dans la formation dans les métiers de l'aérospatiale afin de fournir une main-d'oeuvre qualifiée, non seulement pour le développement de cette nouvelle série d'appareils, mais également pour assurer la pérennité de notre expertise dans ce domaine. |