Nouvelles Brèves
|
Mardi, 10 Octobre 2006 |
Le député dArgenteuil et responsable de la région des Laurentides, M.
David Whissell
, est très heureux de lentente conclue avec le secteur des services de garde au sujet de léquité salariale. « Lentente que notre gouvernement a conclue, assure aux centres de la petite enfance, aux garderies et aux bureaux coordonnateurs de notre région les ressources nécessaires pour compléter et réaliser lexercice déquité salariale », a déclaré M. Whissell.
M. Whissell estime que cette entente corrige les injustices du passé, reconnaît la pleine valeur du travail effectué par les éducatrices des services de garde et consacre légalité entre les hommes et les femmes oeuvrant dans ce secteur. Notons que 75 centres de la petite enfance embauchent près de 2 430 éducatrices dans la grande région des Laurentides. |
«Par cette entente, notre gouvernement concrétise lengagement quil a pris de régler le dossier de léquité salariale. Contrairement au Parti québécois, nous avons réglé ce dossier fort important qui traînait depuis de nombreuses années », a ajouté le député libéral.
Lentente conclue entre le gouvernement du Québec, la Confédération des syndicats nationaux (CSN) et lAssociation québécoise des centres de la petite enfance représente une augmentation de la masse salariale de 8,79 %. Cette augmentation nécessitera un déboursé additionnel de 104,9 millions $. |
Ainsi, une éducatrice verra son taux horaire maximum passé de 18,73 $ au 1er avril 2006 à 19,43 $ au 1er avril 2007, pour atteindre 21,65 $ au 1er avril 2011. Ce taux horaire tient aussi compte des augmentations salariales de 2 % par année convenues avec les centrales syndicales, lautomne dernier. « En moyenne, une éducatrice verra donc son salaire annuel augmenter denviron 4 000 $, ce qui signifie que les éducatrices des Laurentides toucheront près de 9 720 000 $ de plus par année », a indiqué M. Whissell.
« Au-delà de tous ces ajustements financiers, cest toute la reconnaissance de la valeur du travail accompli qui donne à cette entente une portée historique. Elle ouvre une nouvelle ère dans laquelle la valeur du travail des femmes qui oeuvrent quotidiennement au mieux-être de nos enfants sera pleinement reconnue au sein du gouvernement du Québec », a conclu le député. | |