La15Nord.com

Selon une étude réalisée en Nouvelle-Zélande, les enfants qui se comportent mal à l'âge de trois ans sont plus susceptibles de rencontrer diverses difficultés une fois adultes : problèmes de santé, financiers, consommation de drogue et délinquance.

Cette étude a été menée sur un large panel de 1000 enfants, qui ont été suivis tout au long de leur vie afin de déterminer les connections entre leurs comportements précoces et la réussite qu'ils ont connu en tant qu'adultes.

Souvent ces enfants sont les victimes de ce qui se passe à la maison!
 Les mères monoparentales, famille reconstituée, surprotection ou désintéressement parental sont quelques-uns des facteurs qui perturbent ces bambins au Québec.

Les chercheurs de l’étude notent qu’ils ont  une faible tolérance à la frustration, manque de persévérance à atteindre ses buts, difficultés à se concentrer sur une tâche, hyperactivité,   ont du mal à attendre son tour, turbulent, pas consciencieux.  Selon les professeurs Terrie Moffitt et Avshalom Caspi, de l'Université de Duke (Caroline du Nord), les enfants impulsifs et incapables de penser au long terme ont plus de difficultés à mettre de l'argent de côté, à devenir propriétaire et à gérer leurs crédits. Ils ont aussi plus de chance de devenir parents divorcés, d'avoir un casier judiciaire, d'être dépendant à l'alcool, au tabac, au cannabis et aux drogues dures.

Comment éduquer les parents qui sont majoritairement la source du mal-être de leurs progénitures?  Le système d’éducation du Québec manque de ressources pour sauver ces jeunes et que dites-vous de tous les enfants maltraités.  Ma fille qui enseigne au préscolaire me dit que dès la maternelle les enseignant(e)s décèlent rapidement les comportements problématiques chez leurs jeunes élèves et misent énormément sur la prévention.  Quand vous détectez chez un enfant très jeune, à la garderie, qu'il a un comportement violent, pensez-vous qu’il serait urgent de le signaler… mais à qui ?