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Politique |
Lundi, 08 Mars 2010 |
Un gouffre financier et des déchets radioactifs pour les Québécois… Nous méritons mieux! La lumière doit être faite pour que les Québécois réalisent pleinement l’ampleur de ce qui est négocié à leur insu. La transaction inclut les installations de la centrale nucléaire de Pointe Lepreau qui a un réacteur Candu à l’agonie. La réfection de la centrale Gentilly II est estimée à 10.6 milliard de dollars par le professeur Michel A. Duguay de l’Université Laval, en incluant la gestion des déchets. Déjà en bataille dans ce dossier, voilà que le gouvernement Charest s’apprête à acquérir un autre réacteur Candu qui se meurt. En effet, en plus du coût exorbitant de plusieurs milliards pour la réfection des centrales nucléaires, la deuxième vie de ceux-ci est en moyenne de 7 ans. « Pour qui travaille Jean Charest? Il offre aux Québécois de ramasser la facture pour gérer les déchets radioactifs des autres », dénonce le chef du parti, Guy Rainville. Il y a un véritable manque de transparence dans ce dossier. Les Québécois ont le droit de savoir ce qui est planifié avec leur argent. « Le premier ministre est un représentant du peuple et sa responsabilité est d’être à l’écoute de ce que veulent les Québécois. Dans ce dossier, il est clair qu’ils ne veulent pas servir de poubelle nucléaire des autres » de rappeler le chef des Verts. Alors que le Québec croule sous sa dette et fait des déficits à répétition depuis plusieurs années à coups de milliards, plus que jamais, les investissements importants doivent répondre aux exigences les plus strictes pour éviter de mettre des cailloux dans les poches des québécois qui peinent à nager dans les eaux troubles des finances du Québec. En conséquence, nous demandons à M. Charest d’exclure la partie nucléaire de la transaction. Les Québécois apprécieront ce geste d’écoute et de démocratie |