Commission d'enquête sur la construction |
Politique |
Jeudi, 11 Novembre 2010 |
« Malgré les pressions constantes exercées par l’opposition officielle sur le gouvernement et la volonté claire de la population de voir le gouvernement libéral tenir une commission d’enquête publique sur l’industrie de la construction, les députés du parti ministériel continuent à se pincer le nez, à se boucher les yeux et à écouter sans réfléchir les consignes du patron », a affirmé le député de Verchères et porte-parole de l’opposition officielle en matière de sécurité publique, Stéphane Bergeron. « Malgré les nouvelles révélations dans le secteur municipal, malgré le fait que deux maires se soient retirés temporairement de leurs fonctions précisément à cause de présumés scandales qui seraient mis en lumière par une commission d’enquête publique indépendante, le gouvernement reste dans son mutisme et nous fournit des demi-réponses », a renchéri le député de Blainville et porte-parole de l’opposition officielle en matière d’affaires municipales, Daniel Ratthé. Une fois de plus, en séance de travail à la Commission de l’environnement et du travail, les députés libéraux Jean D’Amours, André Drolet, Maryse Gaudreault et François Ouimet ont refusé que les pétitionnaires soient entendus. « Avec les allégations qui s’accumulent de jour en jour, c’est à se demander comment ces députés font pour justifier à la population qu’ils représentent le refus de leur patron, Jean Charest, de déclencher une commission d’enquête que même les policiers réclament. S’entêter à croire et à tenter de faire croire à la population que les enquêtes policières suffiront, c’est prendre les gens pour des valises », a conclu le député de Verchères. |