À la première écoute, on perçoit dans la musique d'Andrea Lindsay les influences de Serge Gainsbourg, de Feist, de Carla Bruni... En Scène vous invite à venir la découvrir le 26 novembre à 20h à la salle Antony-Lessard alors qu’elle présentera son spectacle intitulé « Les sentinelles dorment », une suite logique de son deuxième album du même nom. Le public a encore en tête ses premiers succès (Les yeux de Marie et Bonne année) qui ont occupé une place de choix sur les ondes radiophoniques. Signant ici les paroles et les musiques originales de 10 des 12 titres de cette nouvelle mouture, Andrea Lindsay déploie cette facilité à créer des mélodies accrocheuses toutes en fraîcheur et une poésie singulièrement captivante à l’esprit français.

Du pop qui a du chic, du rythme dansant, et une étincelle de folie tranquille. Car les arrangements font de chacune des pièces, un tableau peint au pinceau fin : piano omniprésent, cordes discrètes et somptueuses, cuivres festifs, percussions saupoudrées, harmonies vocales, le tout orchestré avec l’appui de ses dix musiciens et collaborateurs.

Tombée profondément amoureuse de la langue de Molière à 18 ans, lors d’un séjour en France, Andrea n’a depuis cessé de peaufiner son apprentissage du français. Ses discours entre les pièces se sont teintés de ce délicieux accent qui lui est propre, rappelant Petula Clark ou encore Jane Birkin. Un accent qui étonnamment s’éclipse lorsqu’elle émet ses premières notes.

Charismatique, fragile, éthérée, l’auteure-compositrice-interprète a dévoilé un univers musical envoûtant et une poésie subtile, mais combien touchante.