La cathédrale de St-Jérôme brillait de tous ces oripeaux en cette nuit de Noël pour accueillir environ 800 fidèles venus célébrer la nativité. L’évêque du diocèse qui officiait la cérémonie a d’emblée amorcé la messe citant à l’assemblée « Les journaux ont annoncé que j’officierais la messe en latin, mais je dois vous avouer qu’en 41 ans de prêtrise je n’ai dit la messe qu’une seule fois en latin! »

L’emphase de la cérémonie était en fait axée sur une connotation historique clôturant ainsi les activités du 175e anniversaire de la naissance de St-Jérôme. A vrai dire le côté nostalgique des messes de l’ancien temps était vraiment soutenu par la chorale qui lorsque je l'ai rencontré, me signifiait qu’elle en était à leur 3e messe de la journée et qu’elle ne vivait plus le trac de leur mission.

L’illustre curé Labelle, personnifié par cet érudit en histoire,  Serge Laliberté, accueillait les fidèles à leur arrivée avec chaleur. Le curé Labelle raconta avec humour qu’il était bien heureux  que son rêve de voir St-Jérôme devenir un diocèse en 1951, mais se disait un peu déçu de n’avoir pas été le premier évêque nominé.

Minuit sonnant, le célèbre Minuit Chrétien fut entonné par la chorale amorçant la cérémonie solennelle de cette fête tant attendue. Les rituels solennels m’ont encore charmés et m'ont créés des frissons s’apparentant aux messes de mon enfance.

J’ai eu plaisir de rencontrer des personnes que je n’avais pas vu depuis longtemps tels que les Gaétan Bordeleau de Prévost un vieux confrère scout, Raoul Cyr l’illustre musicien que j’ai côtoyé dans les années 70 (il était déjà un virtuose),  Michel Corbeil que je n’avais pas vu depuis 45 ans sans oublier le maire de St-Jérôme Marc Gascon et son épouse.

Était présent aussi, un confrère médiatique,  André Bernier plus connu par son surnom Amber qui expérimentait un nouvel appareil photographique et semblait beaucoup plus s’amuser que de travailler car les résultats de ses clichés nés de cette nouvelle technologie donnaient des résultats inimaginables.

Je n’ai pas pu assister à la cérémonie au complet étant attendu à la maison pour le rituel réveillon familial.

Je vous laisse sur une série d’images que j’ai captée lors de cette nuit féérique, pas celles d’André mais bien les timides photos que mon appareil a pu obtenir avec clarté.

Le curé André Daoust

Mgr Morissette