«Des problèmes amenés par la croissance,
ici on appelle ça des projets »
(Serge Tessier, directeur général)

Il y a 37 ans le Couvent des Surs de Sainte-Anne, rue Fournier à Saint-Jérôme, adhérait aux premiers résultats tangibles de
la Révolution Tranquille.
A
Sainte-Thérèse, le Petit séminaire portait maintenant le nom de Lionel-Groulx. Saint-Jérôme allait aussi avoir son «Collège dEnseignement général et Professionnel» sans toutefois recevoir un nom de baptême conventionnel.
Les années ont coulé paisiblement. On est passé au vocable générique de CEGEP, en majuscules dabord puis sous forme de substantif : «
je suis au cégep
». Il y a quelques années, Saint-Jérôme se trouvait une parenté avec Mont-Laurier. Désormais le trajet de
200 Km
pouvait se faire à vélo. Le cégep aussi se rapprochait avec un campus qui accueille maintenant plus de 300 étudiants. Il nen fallait pas plus pour quon commence à préparer subtilement la nouvelle appellation : « Collège des Laurentides ». Du même souffle, il fallait identifier
la maison-mère. D
autant plus que le « Campus Mont-Tremblant » fait partie de la réalité virtuelle.
Germait le vocable de « Quartier du Savoir » pour désigner un périmètre physique qui englobera dès la troisième semaine de septembre, des locaux permanents de lUniversité du Québec en Outaouais (UQO). Dabord un projet présenté à la mairie locale, cest maintenant lorganisme para-municipal Rues Principales qui aura ainsi la chance dagrandir son périmètre effectif.
Mais, comme le dit M. SergeTessier : «
quand on gère la croissance, on appelle ça des projets » |