Le député Pierre Dionne Labelle (Rivière-du-Nord) accompagne les citoyens excédés par le bruit provenant du garage des trains de la ligne Saint-Jérôme / Montréal dans leurs démarches afin d’obtenir la médiation de l’Office des transports du Canada.
Les résidents d’un quartier du secteur Saint-Antoine à Saint-Jérôme souffrent d’inconvénients majeurs causés par le bruit intense du démarrage des locomotives la nuit, les vibrations de basses fréquences, l’odeur persistante de diesel et les dommages causés sur des propriétés lors de la construction des installations.
« Les citoyens se font dire par la municipalité que ce n’est plus de sa responsabilité, l’Agence de transport métropolitain dit qu’elle en a assez fait, le ministère des Affaires municipales du Québec (MAMROT) rejette la responsabilité sur le fédéral et, suite à une question sur le sujet en Chambre, le ministre des Transport Denis Lebel m’a répondu que ce n’était pas sa responsabilité ! » , s’étonne le député. Comme le problème vécu par les citoyens ira en s’aggravant avec l’ajout de nouvelles locomotives, le député travaille avec eux pour déterminer les responsabilités de chaque ordre de gouvernement. Parallèlement, une demande de médiation sera déposée par les citoyens auprès de l’Office des Transports du Canada.
« Les gens n’en peuvent plus, dit M. Dionne Labelle. Ils ont proposé des solutions à la ville, à l’AMT, mais ils ont le sentiment de ne pas avoir été écoutés, d’avoir été abandonnés. »
Les résidents demandent ultimement à être expropriés. À court terme, ils exigent l’installation rapide de mesures d’atténuation adéquates et souhaitent notamment une compensation pour les dommages subis.
Rappelons que le département de Santé publique des Laurentides a posé de sérieux doutes sur les études réalisées par les promoteurs sur l’impact de la gare de nuit sur la qualité de vie des citoyens touchés.
Selon Pierre Dionne Labelle, « de nombreuses questions restent sans réponse, alors que l’impasse actuelle signifie une dégradation des conditions de vie des résidents. Pour l’instant, je privilégie le dialogue pour dénouer cette impasse et j’accompagne les citoyens dans leurs démarches », conclut l’élu néo-démocrate.
Voir le reportage de La Facture diffusé le 11 décembre ici