Le samedi 24 février

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  • La Pause-Café, c'est tous les jours.
Si vous avez manqué les 30, 40 ou cinquante premières...  ARCHIVES

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    Hier on vous parlait du couloir à gauche au fond du Pavillon C de la Polyvalente St-Jérôme. C'est bien certain que la grande place d'accueil face à la salle André-Prévost est à peu près toujours très calme.  Mais dans les petites « rues », en arrière…
    Il y a du bruit, des classes de chaque côté du corridor.  Près de l'une d'elles, un pupitre, dans le corridor. Et un jeune qui habite ce pupitre.  En train de réaliser quelque travail scolaire. Je ne peux m'empêcher de lui demander ce qu'il fait là. Secondaire I, 13-14 ans peut-être.  La bouille de Jean-Luc dans Virginie. Il est gêné; mais finit par me dire qu'il n'a pas fait sa retenue de la veille. «Mais pourquoi une retenue ?»  À ce moment-là, deux filles qui m'avaient l'air de «squatter» la classe d'en face, s'invitent à la discussion avec le sourire fendu jusque là.  À peu près dans les mêmes âges.  «C'tun osti de morron» lance l'une d'elles à qui je n'ai pourtant rien demandé.  Les deux filles s'éclatent de rire et me baragouine quelque chose se rapportant à un pénis mal utilisé ou quelque chose du genre, pimenté de vocabulaire ecclésiastique.  Pas certain qu'elles auraient pu me dire à quoi servent les ustensiles en question, mais bon.  Elles continuent sur leur lancée en me disant que la pauvre victime avait « foxé » la veille.  «Ben vous parlez ben mal les filles » m'exclamai-je. C'est là que j'ai eu droit à une réponse de grande anthologie : « j'men crisse-tu moé !»  Ça rit, ça parle fort.  Un prof sort de classe et demande le calme.  En vain.  Arrive une jeune dame qui demande aux filles de regagner leur salle de cours et a droit à une réponse pétante de haut niveau du genre … «Y a rien à faire avec c'tosti de pas bon. C'est un suppléant et ce n'est que sa deuxième journée d'expérience le câlice de niaiseux.. »  Peut-être pas le parfait verbatim mais ça ressemblait à ça.  J'ai marché quelques pas avec la dame qui me dit enseigner les maths à ces filles-là et qu'elle les connaît bien.  « Ça prend une main de fer dans un gant de velours. »  – Êtes-vous heureuse là-dedans madame ? – Non pas tellement, c'est ma deuxième année ici  et ce n'est pas facile »  Elle n'avait visiblement pas le goût de poursuivre la conversation.  Une pause-café était visiblement plus urgente pour le moment…
    Vous pensez que je vais vilipender les profs ? Pas du tout.  Ces deux filles-là, elles n'ont pas appris à parler comme ça en classe et ce ne n'est sûrement pas la madame prof de maths qui leur donne l'exemple de ces comportements délinquants.  Qui alors ?  On parle de dures choses dans les écoles de Montréal de ce temps-ci… Je m'excuse madame Claudette, je ne veux pas vous faire de peine mais il va falloir dénoncer tout de suite ces quelques cas dont plusieurs profs m'ont dit depuis : « Y a rien là, c'est comme ça tout l'temps… et même à l'élémentaire » Gilles Proulx parlait-il de coups de pied au derrière … pour certains parents ?

L'âne de Paul
Un petit gars de la ville, Paul, déménage à la campagne et achète un âne d'un vieux fermier pour $100.00.   Le fermier accepte de livrer l'âne le lendemain.
Le lendemain le fermier se rend voir Paul, "Désolé fiston mais j'ai une mauvaise nouvelle, l'âne est mort."
Paul répond, "Bien alors, rendez-moi mon argent."
Le fermier dit, "Je ne peux pas faire ça. Je l'ai déjà tout dépensé."
Paul répondit, "
OK alors, vous n'avez qu'à m'apporter l'âne."
Le fermier demanda, "Qu'est-ce que tu vas faire avec ?"
Paul, "Je vais faire un tirage et le faire  tirer."
Le fermier, "Tu ne peux pas faire tirer un âne mort!"
Paul, "Certainement que je peux. Regarde-moi aller. Je ne dirai à personne qu'il est mort."
Un mois plus tard, le fermier rencontra Paul, "Qu'est-il advenu de l'âne mort?"
Paul, "
Je l'ai fait tirer. J'ai vendu 500 billets à 2 dollars l'unité et j'ai fait un profit de $898.00."
Le fermier, "Et personne ne s'est plaint ?"
Paul, " Seulement le gars qui a gagné. Ça fait que je lui ai rendu son 2 dollars."
 
 
 
 
 
Ce samedi 24 février à J
ean Renaud, Jean-Louis Lauzon, Christian Lapierre toujours boxeur dans l'âme, Nicole Desjardins,
Normand Verville (1945) qui fut DG municipal et
Rachel Roy l'Érato de la Chambre de commerce et d'Industrie St-Jérôme.
 
 
une petite prière pour bien préparer la
semaine qui vient.
un poème d'Adamo.
Trop court?  Alors voici un conseil sérieux sur de belles images.
Demain? On verra
 
Gaston Bachelard, Philosophe et épistémologue français
(27 juin 1884 - 16 octobre 1962)
Dans son ouvrage essentiel : Le nouvel esprit scientifique (1934), Gaston Bachelard opère un dépassement du débat empirisme/rationalisme, tout comme Karl Popper, deux auteurs que l'on oppose parfois. Pour Bachelard, le matérialisme rationnel se trouve au centre d'un spectre épistémologique dont les deux extrémités sont constituées par l'idéalisme et le matérialisme.
 
 lundi 4 mars 1996
Le maire Gascon satisfait du rapport d'Enquête du BAPE
    Le Bureau d'Audiences Publiques sur l'Environnement avait 60 jours pour publier son Rapport concernant le projet de construction de l'Echangeur Brière et d'une voie de desserte ouest-est. Il n'aura mis que 10 jours à le faire. Le centième rapport d'enquête a été réalisé du 12 octobre 1995 au 12 février. Il est maintenant entre les mains du ministre David Cliche qui fera ses recommandations au Conseil des Ministres, qui lui prendra la décision finale quant à l'avenir de ce projet.
    M. Marc Gascon se dit satisfait de ce qu'il a lu dans le rapport de 161 pages. En guise d'introduction on y écrit que “la commission estime que le projet est justifié parce qu'il serait utile à la circulation routière et au développement résidentiel, industriel et commercial de l'agglomération”. Bien sûr on exige en contrepartie certaines mesures visant à atténuer les impacts du projet sur l'envrionnement. M. Gascon précise à ce sujet que depuis le début, il a toujours été prioritaire de ne pas léser les citoyens concernés par ces axes routiers. Il entend donc prendre les mesures adéquates pour respecter les voeux émis par la commission.
M. Gascon souligne deux autres points favorables: Il n'en coûtera pas un sou à Québec, Saint-Jérôme pouvant payer à mêmes les recettes anticipées par le développement.  De plus, l'ouverture de cet échangeur Brière devrait prolonger la durée de vie de l'Echangeur deMartigny, déjà presque saturé, d'une bonne dizaine d'années.
 
Comment sont nées les « Lapalissade »
Jacques Chabannes de La Palice meurt le 24 février 1525 à la bataille de Pavie. Pour rendre hommage à cet homme si plein de vitalité, ses soldats lui dédient une chanson un rien maladroite. Le texte est à peu près celui-là : "Un quart d'heure avant sa mort il était encore en vie." Ils ont réussi leur coup, La Palice passe à la postérité. Oui, mais pour être élevé au rang de synonyme de truisme : la lapalissade. Cette désastreuse bataille pour la France entraîne aussi la captivité de François Ier. On ne peut pas gagner à tous les coups.
 
À la mode française
Louis-Philippe, que la révolution de 1830 avait porté au pouvoir, est renversé par... une révolution le 24 février 1848. On proclame alors la Seconde République ainsi que le suffrage "universel" le 2 mars. Universel pour les hommes de plus de 21 ans, bien sûr. Mineurs et femmes en sont exclus, pour immaturité et dépendance à l'égard d'un tuteur.
 
Les Nazis annoncent la couleur...
Révélation du programme nazi à Munich le 24 février 1920. Y sont inscrits l'expansionnisme allemand, le droit du sang et le rejet des juifs, entre autres. Pour les mesures à mettre en application dans le but de le réaliser, rien de très précis. C'est une constante hitlérienne de ne jamais permettre au programme le remplacement du leader. Ce flou va permettre de justifier toutes les aberrations.
 
Premier direct télévisé en France
La pièce de Marivaux, 'Le Jeu de l'amour et du hasard', est retransmise en direct sur l'unique chaîne de télévision le 24 février 1950, depuis la Comédie-Française.