Lors de la réunion du 20 mars, le Conseil d'administration de l'Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides a statué sur cinq points d'importance. En voici la teneur.
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Services spécialisés en DI-TED
Transfert administratif du
CSSS Antoine-Labelle vers le Centre du Florès
Le conseil d'administration a autorisé le président-directeur général de l'Agence à signer le protocole de transfert administratif de la mission de centre de réadaptation en déficience intellectuelle et troubles envahissants du développement (DI-TED) du CSSS d'Antoine-Labelle vers le Centre du Florès.
Ce transfert est devenu officiel le 1er avril, conformément aux résolutions des conseils d'administration des deux établissements, adoptées respectivement les 12 et 14 mars 2007, et au protocole établi avec le syndicat, signé le 29 mars.
Ce transfert administratif a des implications budgétaires importantes, notamment des coûts directs s'élevant à 9,5 M$ et des coûts indirects qui pourraient atteindre 1 M$. Divers ajustements financiers permettront aux deux établissements d'absorber ces coûts progressivement. Il restera toutefois un manque à gagner de 300 000 $ qui devra être comblé à même les budgets de développement régionaux. Ainsi, le conseil d'administration de l'Agence a consenti à y octroyer 200 000 $ en 2007-2008, et 100 000 $ en 2008-2009.
Cette réorganisation des services concerne 413 clients actuellement desservis par le CSSS d'Antoine-Labelle et plusieurs membres du personnel, équivalant à 89,3 postes à temps complet. Il faut souligner que les services continueront d'être offerts aux mêmes endroits par les mêmes employés. Il y aura donc peu de changement dans l'immédiat, mais pour les parents et les enfants qui reçoivent les services, comme pour les employés, le partage d'expertise facilité par cette réorganisation sera, à terme, très avantageux.
Le conseil d'administration a félicité et remercié l'ensemble des personnes et des organisations qui ont mené cette opération d'envergure avec succès.
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Ressources informationnelles
La sécurité des actifs informationnels est devenue un incontournable depuis la mise en place du service de télécommunication du réseau sociosanitaire (RTSS), qui permet de faire de l'échange d'information entre les acteurs du réseau et le monde en général.
Le ministère fait d'ailleurs de ce dossier une priorité et, dans les Laurentides comme ailleurs au Québec, nous devons sans tarder consacrer le temps et les ressources nécessaires pour mieux sécuriser notre réseau.
Des échéances précises nous ont été signifiées. Ainsi, tous les établissements et organismes publics du réseau devront avoir fait entériner, d'ici au 30 juin 2007, un Manuel d'organisation de projet concernant la mise en oeuvre du cadre global de sécurité et avoir complété les trois étapes suivantes : adoption d'une politique de sécurité, formation du personnel sur la politique de sécurité et mise en place de 15 mesures prioritaires. De plus, d'autres mesures devront avoir été réalisées d'ici au 31 mars 2008.
La récente crise due à un ver informatique a démontré l'importance de mieux sécuriser notre réseau informatique. Les Laurentides ont été la deuxième région touchée après le Saguenay-Lac-Saint-Jean. Le ver provenait d'Internet et nos protections ont été incapables de l'arrêter. Tous s'entendent sur la nécessité de mieux nous préparer à ce genre de situation.
Par ailleurs, et parallèlement aux actions relatives à la sécurité du réseau, il y a nécessité de poursuivre les travaux du plan directeur régional des technologies de l'information. Cette démarche conjointe avec les établissements de la région permettra de définir les cibles stratégiques régionales et le plan de travail pour les trois prochaines années. Les travaux devront aussi être arrimés avec le plan d'informatisation national. Afin de réaliser les travaux, l'Agence a fait appel à une firme externe (CIM) et deux étapes sont prévues :
un bilan à la fin du printemps
un plan directeur avec les projets à l'automne 2007.
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Transport ambulancier
« Plan dAffaires » pour la mise en place
dun CSS Laurentides-Lanaudière
Le projet d'un centre de communication santé (CCS) pour traiter les appels faits aux services préhospitaliers d'urgence des régions de Lanaudière et des Laurentides est en cours d'élaboration depuis 2002. Mais, jusqu'à maintenant, le financement n'a pas été au rendez-vous.
Toutefois, un pas important vient d'être franchi avec la présentation au conseil d'administration d'un « plan d'affaires » prévoyant entre autres le montage financier nécessaire à l'implantation du CCS. Ce plan sera présenté sous peu à l'Agence de Lanaudière. Fin avril, après entente avec le Ministère concernant le financement, il sera déposé au conseil d'administration des deux agences, puis au Ministère, pour adoption.
Il faut savoir que l'établissement d'un CCS dépend entièrement du financement du Ministère. Actuellement, une dizaine de CCS sont en fonction au Québec. D'autres régions ont eu priorité, vraisemblablement parce que les régions de Lanaudière et des Laurentides étaient dotées de meilleures infrastructures que ces dernières. Cependant, avec plus de 98 000 appels prévus pour la prochaine année, le système actuel est à la limite de sa capacité. Nos deux régions ont donc un besoin pressant du plateau technologique d'un CCS, permettant entre autres la répartition des appels par ordinateur (RAO) avec une géo-base, et la gestion des véhicules ambulanciers transcendant les zones des entreprises ambulancières.
Les responsables de l'Agence ont bon espoir de voir le financement attribué à ce projet bientôt. Le conseil d'administration a reçu le document et tenu à l'adopter pour prise de résolution à sa prochaine réunion régulière.
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La situation financière des établissements publics
Trois établissements, présentent des écarts importants par rapport à la cible de déficit qui leur a été autorisée. Il s'agit des CSSS de Saint- Jérôme, du Lac-des-Deux-Montagnes et des Sommets, qui comprennent les trois plus gros hôpitaux de la région.
De plus, le CSSS d'Argenteuil, pour lequel aucune cible déficitaire n'est autorisée, se dirige vers un déficit de 300 000 $ qu'il entend rembourser en 2007-2008 grâce à un plan d'équilibre.
Vers une entente de services
pour les personnes malentendantes
Les membres du conseil d'administration ont reçu un état de situation concernant les services d'interprétation pour les personnes malentendantes, qui connaissent des difficultés périodiques d'ordre financier et organisationnel.
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