St-Eustache : le Net cyberdangereux

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Le Net:  C'est cyberdangereux!
Lancement d'un dépliant pour sensibiliser les jeunes
aux dangers de la navigation sur Internet.
 
La cybercriminalité, vous connaissez ? Qu'il s'agisse de pornographie infantile, de diffusion de menaces, de propagation de virus informatiques ou de fabrication de fausse monnaie, toutes ces activités constituent des infractions criminelles pouvant être commises par le biais de l'ordinateur et de l'Internet.
 
    Il est par ailleurs reconnu que les jeunes internautes représentent des proies faciles pour les cyberpirates, fraudeurs et pédophiles de tout acabit qui essaiment sur la Toile. Pour contrer ce phénomène grandissant et plus fréquent qu’on ne le pense dans notre communauté, le Service de police, de la Ville de Saint-Eustache, à la recommandation du Comité de sécurité publique, a entrepris cet hiver une campagne de sensibilisation auprès des jeunes des écoles secondaires, afin de les informer sur les dangers potentiels de la navigation sur Internet. En support à cette opération, elle lance aujourd’hui un dépliant inédit, spécialement à l’intention des jeunes de 12 à 17 ans, intitulé, Le NET : c’est cyberdangereux.
 
    Fraudes, pédophilie, cyberdépendance ou cyberintimidation, toutes les problématiques découlant de l’utilisation de l’Internet pouvant atteindre les jeunes, lesquelles sont abordées au cours des rencontres menées par les policiers préventionnistes de la Ville auprès des étudiants, se retrouvent à l’intérieur de ce dépliant informatif, aux couleurs, format et contenu actuels. « Tant par ces rencontres que par la distribution de ce dépliant, nous visons à faire en sorte que le jeune ne se croit pas à l’abri, ou protégé par son anonymat, lorsqu’il navigue sur Internet. Les pièges de la navigation sont multiples et les techniques d’approche des cybercriminels se raffinent sans cesse, au fur et à mesure qu’évolue la technologie», de dire le maire suppléant, M. Germain Lalonde.
 
    Rompus à l’ensemble de ces problématiques et  à leurs effets, les policiers, dans le cadre de leur tournée des écoles, expliquent notamment comment les prédateurs sexuels abordent leurs victimes potentielles à travers les forums de discussions, les bavardoirs, mieux connus sous le nom de « chats », ou par le biais de sites qui apparaissent à prime abord anodins, sur lequel un jeune peut tomber par inadvertance. « Il importe d’informer les jeunes sur les précautions élémentaires à prendre pour éviter de tomber dans le piège d’un prédateur, comme éviter de révéler son nom ou toute information personnelle et ne jamais utiliser de photos ou de webcam lorsqu’on « chatte » avec un inconnu. Mieux outillés, ils pourront mieux se défendre », soutient le conseiller.
 
    Bien d’autres pièges que la pédophilie guettent les internautes en herbe. Les policiers démontrent, entre autres, comment les cyberpirates s’y prennent pour inoculer un virus informatique, très souvent par le biais d’un site où s’échangent des fichiers musicaux et des vidéos, ou encore, par le biais de sites de jeux virtuels. « Les jeunes sont également sensibilisés au fait que toute personne ou groupe diffusant de la propagande haineuse, raciale, sexiste ou violente par le biais de l’Internet, commet ainsi un crime contre la personne au sens de la Loi et s’expose par le fait même à des poursuites. Le but étant bien sûr de faire comprendre la différence fondamentale qui existe entre la propagande et la liberté d’expression », d’ajouter le maire suppléant, M. Germain Lalonde.
 
    Enfin, une autre problématique abordée touche la question de la cyberdépendance, un fléau, qui, à l’instar des dépendances à l’alcool, au jeu et aux drogues, cause de plus en plus de ravages chez les jeunes. À l’aide d’un questionnaire contenu dans le dépliant, le jeune pourra mesurer son degré de dépendance à Internet et obtenir des références qui lui seront utiles pour lutter contre celle-ci, le cas échéant.
 
    « Quelle que soit la problématique abordée, le message de cette campagne de sensibilisation vise à donner aux jeunes des moyens d’identifier, de prévenir et même de stopper la cybercriminalité.  Si on peut arriver à éviter, ne serait-ce qu’à un seul jeune, de tomber dans les filets d’un cybercriminel, l’opération de sensibilisation en aura largement valu la peine », de conclure monsieur Lalonde.
 
    Soulignons que le dépliant a été conçu par la firme Voyou communications, sous la coordination du Service des communciations.