Un prix «Max Greenspoon de l'entraide» sera créé

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En hommage à
M. Max Greenspoon,
décédé subitement
le 3 mars dernier
–  Le président du Conseil d'administration de Centraide Laurentides, M. François Mercier, a annoncé mardi soir,  la création d'un prix Max Greenspoon de l'entraide.  «C'est la façon qu'a trouvée Centraide Laurentides pour perpétuer la mémoire de cet homme qui a fait preuve d'un engagement exceptionnel», a souligné M. Mercier. 
 
Centraide offrira à compter du printemps 2008 une reconnaissance particulière à un individu qui s’impliquera bénévolement dans sa communauté et qui, par son engagement indéfectible, permettra à un ou à des organismes communautaires de venir en aide à la communauté.
 
Dans le cadre du programme Engagement et Partage, Centraide Laurentides crée donc le Prix Max-Greenspoon de l’entraide, qui sera remis à une personne qui, par son bénévolat et par l’entraide qu’elle pratique tous les jours, sert d’exemple et permet des réalisations communautaires exceptionnelles.  Une bourse sera également versée à l’organisme parrain qui aura présenté la candidature du bénévole récipiendaire
 
Cette annonce a été faite devant une centaine de personnes venue rendre un dernier hommage à Max Greenspoon lors d’une soirée commémorative tenue au Best Western, le 22 mai  
 
Tour à tour des représentants d’organismes et des amis ont pris la parole pour souligner les précieuses qualités et les innombrables contributions de cet homme, jérômien de naissance et de coeur.  Le petit-fils de M. Greenspoon, M. Steven Friedmann, a remercié les personnes présentes en ces termes : «La vie de Max Greenspoon a été enrichie par votre présence.  Chacun d’entre vous et chaque organisme avec lequel il s’est impliqué a été pour lui une source de bonheur et de fierté.  Merci pour cet hommage que vous avez rendu à mon grand-père».
Bonne route Max!
 
Parmi les intervenants on a eu droit d’abord au vétéran André Aubert qui a bien connu M. Greenspoon pendant sa carrière de directeur général de Centraide Laurentides.  C’est d’ailleurs, sa successeure, dame Suzanne Piché (photo) qui animait de belle façon le tribu rendu à M. Max.  M. Aubert n’a eu aucune difficulté à tracer les nombreux faits d’arme du disparu à partir de la Popote Mobile (subventionnée par le Club Rotary) qui encore aujourd’hui sert ses 35 repas quotidiennement à des familles démunies.  M. Adrien Bois propriétaire retraité de Unimin Canada de St-Canut (Mirabel) a pour sa part relevé les connotations sociales de M. Greenspoon entre les divers organismes d’entraide mais en particulier le Club Rotary et Centraide Laurentides.  Me Marc D’aoust soulignera quant à lui le golfeur très compétitif qu’était M.Greenspoon, en particulier sur «son» terrain de Cedar Brooks (devenu Val-des-Lacs du Club Links).  « Mais il faut dire qu’il surveillait particulièrement bien nos intérêts. Et quand je dis intérêts, c’était tous les placements des organismes de charité.  Tout était fait bénévolement et avec le plus grand sérieux.  Une semaine avant sa mort, il négociait encore avec les institutions financières ».
L'ex-directeur général de Centraide M. André Aubert et M. Louis Fortin ont bien connu Max Greenspoon et se sont faits un plaisir de le relater à l'assistance.

 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 Claude Beaulieu et Me Suzanne  Fortin (Prévost Fortin d'Aoust avocats et Pallia-Vie)   illustrent bien le monde du bénévolat qui agit encore sur les traces de M. Greenspoon
 
Concernant son départ subit, c’est M. Louis Fortin, directeur de Ressources Humaines chez Hélicoptère Bell qui a été le plus précis.  M. Fortin a livré beaucoup d’humour en relatant qu’il était ami avec Max depuis 15 ans, en particulier par le biais de la Fondation Hôtel-Dieu et Centraide Laurentides. «J’écoutais ses conseils mais il n’écoutait jamais les miens » imitant la grosse voix de M. Max.  «Il ne faut toutefois pas mettre Max sur un piedestal.  Il n’était pas un saint.  Ceux qui ont joué avec cet excellent golfeur vous le diront.  Mais il était un homme vrai, honnête, sincère et entièrement dévoué aux nombreuses causes qu’il endossait. Mon plus bel exemple de sa sincérité se situe la veille de sa mort, le 2 mars.  Je partais pour à St-Donat.  Il faisait tempête.  J’ai appelé Max pour lui dire que je partais.  Il m’a tout simplement dit, fidèle à son attitude : Bonne route Louis.  Aujourd’hui je te dis Bonne route Max ».
 
Toujours aux frais de Max.
Le président François Mercier, M. Adrien Bois et l'avocat Dennis Geraghty (Lalonde Geraghty Riendeau Lapierre) s'y connaissent en matière de bénévolat et ça n'enlève pas le sourire
 
La soirée de mardi, empreinte de dignité et de simplicité était bien à l’image de l’une des responsables : Louise Faubert.  Elle révèle que ses premiers souvenirs remontent à l’âge de 7 ou 8 ans.  Faut dire que M. Greenspoon est décédé à l’âge de 84 ans. Une dizaine d’années plus tard, employée de Me Jean-Paul Léonard, dame Louise a eu le privilège de rédiger à peu près tous les documents légaux relatifs au célèbre Cedar Brooks.  Madame Faubert fait état elle aussi de la grande probité du disparu dont on honore la mémoire.  De sa probité et de ses forces de négociations. Elle relate par exemple une anecdote concernant l’aménagements des résidences Genest à St-Jérôme dont les devis n’étaient pas acceptables pour les locataires.  La correction impliquait une subvention supplémentaire de 11,000 $. «Madame Louise, voulez-vous me prendre rendez-vous à Québec ».  «On est allé à Québec, toujours aux frais de M. Max et on est revenu avec la subvention.  C’était le genre d’homme qui masquait sa sensibilité avec sa grosse voix. Il était aussi un homme de grande foi » ajoute l’ex-porte-couleurs du Mouvement Desjardins.
Il a prêché l’œcuménisme bien longtemps avant que ça devienne à la mode ajoutera le président de Centraide M. François Mercier. Tout juif qu’il était, M. Greenspoon aimait beaucoup l’église catholique et particulièrement celle de Saint-Jérôme.  Lui qui est toujours demeuré à Montréal et qui venait travailler dans les Laurentides. M. Mercier a d’ailleurs cité Marc Faubert : « Max Greenspoon a toujours fait preuve d’une très grande ouverture d’esprit multiconfessionnelle et multiculturelle ».  C’est ce qui a fait de lui un grand homme dont on gardera un souvenir impérissable ajoute M. le président en annonçant la création du Prix Max Greenspoon de l’Entraide.
Max Greenspoon laisse des amis dans tous les milieux.  Par exemple, le vétéran du monde de l'assurance Rostand Beauséjour se retrouvait à la soirée commémorative en excellente compagnie avec mesdames Madeleine Pageau, Denise Bruneau (Gerry), son épouse Géraldine et Louise Valiquette (Dr Charles)