Important don à  Pallia-vie

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Le Club Lions de Sainte-Thérèse, son président Jean-Charles Gaudet et Jean Valiquette  vice-président  du comité des oeuvres  sont heureux de remettre un don de  11 215.00  $  à  l'organisme Pallia-Vie grâce au partenariat de monsieur Luc Daigles propriétaire des Marché IGA à Sainte-Thérèse et de la Caisse Populaire Desjardins de Sainte-Thérèse, commanditaire majeur. 

Ce montant permettra l’achet d’une buanderie commerciale pour l’organisme.  Le club Lions de Sainte-Thérèse, IGA Daigles et la Caisse Populaire de Sainte-Thérèse sont fiers d’avoir contribué à ce projet.
Ce qu'est Pallia-vie
Pallia-Vie, organisme communautaire oeuvrant auprès des personnes atteintes du cancer, voit ses rêves devenir réalité.  Le projet d’offrir à la population des Laurentides une maison en soins palliatifs, soutenu par des partenaires dynamiques, ne demande plus, avant de devenir concret, que le succès d’une levée de fonds publique.
 
Un peu d’histoire
 
Depuis 1983, Pallia-Vie, organisme à but non-lucratif, offre gratuitement des services d’accompagnement aux personnes atteintes du cancer ainsi qu’à leurs proches.  Souvent démunies, déstabilisées, au prise avec un grand désarroi, les familles et les malades ont grandement besoin que les derniers moments de vie se vivent dans la quiétude et la sérénité.  Le besoin d’une maison consacrée uniquement à ce passage vers la mort dans la région des Laurentides est prioritaire dans l’organisation des services de santé.
 
Pallia-Vie remplit un rôle très important dans la communauté des Laurentides.  Les infirmières et bénévoles font en moyenne 5,700 visites et interventions par année.  Elles travaillent en collaboration avec le CLSC et autres professionnels de la santé.
Des groupes soutiennent les proches aidants et les membres de la famille en deuil.  Les soins palliatifs regroupent médecins, infirmiers, professionnels et bénévoles qui donnent aux malades atteints de maladie incurable les soins leur permettant de vivre le plus sereinement possible dans le maximum de confort et de bien-être.
On sait que le nombre de cancers augmentent d’année en année.  Les statistiques démontrent que tant chez les hommes que chez les femmes, le taux de mortalité est plus élevé dans les Laurentides que partout ailleurs dans la province ( 1019,1 par 100,000 chez les hommes comparativement à 975,5 par 100,000 dans la province et 612,9 femmes pour 567 au Québec).  De plus, on prévoit que la croissance démographique de cette région accusera une nette progression ( 11,2% comparativement à 3,3% au Québec d’ici 2011).
 
Les buts envisagés
A l’instar de plusieurs autres institutions identiques sans la province, la Maison de soins palliatifs aide les bénéficiaires et leurs proches à vivre  les dernières étapes avec un appui psychologique et spirituel, dans le profond respect de leurs valeurs.
La Maison de soins palliatifs de la Rivière du Nord, située sur un terrain rue Lebeau, opérera comme ses sœurs jumelles installées partout en province, comme un organisme à but non lucratif.  Elle accueillera gratuitement les personnes atteintes de cancer en phase terminale.  On y mettra tout en œuvre pour soulager les douleurs physiques et morales du malade.  On y suivra l’évolution normale de la maladie sans faire d’acharnement thérapeutique dans le profond respect de la personne, sans préjugé pour ses croyances religieuses, valeurs familiales et sociales.
 
On y recréera autant que possible une atmosphère chaleureuse en invitant la famille et les proches à se rapprocher de la personne aimée vivant les derniers moments de sa vie. La durée du séjour de chaque patient représentera environ 20 jours.  La Maison où on comptera 9 chambres, accueillera en moyenne 150 personnes par année.  La Maison de soins palliatifs de la Rivière du Nord relève un défi humanitaire.  Pour rejoindre ses objectifs, la campagne de financement «  J’achète une brique » invite chacun de vous à devenir un grand bâtisseur.
Pour que puisse s’ériger dans la région des Laurentides la Maison de soins palliatifs de la Rivière du Nord, il a fallu mettre en branle une campagne de financement en trois différents volets.
Dans un premier temps, il y a eu une sensibilisation chez les trois paliers de gouvernements et auprès d’entreprises et de fondations privées.  Leur support important a permis qu’on envisage par la suite une campagne populaire «  j’achète une brique ».  Avec ces argents ramassés, il sera possible de combler les besoins de concrétisation du  projet.