le mardi 17 juillet

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Vivre son deuil
    J'ai fait euthanasier mon chien hier.  Je devrais écrire «ma chienne» puisque Fidèle était une brave fille de 15 ans et 4 mois mais je n'aime pas le mot «chienne». Et, une fois par vie, de chien, peut-on s'arrêter sur le mot?  Pas que j'aie peur des mots.  Un chien est un chien, un chat est un chat et une chienne est une chienne.  Laissons passer la boule d'émotion (ça fait moins d'une heure que le vétérinaire Martin Labelle lui a donné l'injection létale) puis on reprendra les vrais mots.
    Parce qu'un deuil est un départ comme nous en connaîtrons tous au moins un : le nôtre.
    Le départ est toujours triste, mais par rapport à nous. C'est triste pour les parents de voir partir leur grand gars de 23 ans pour l'Afghanistan.  Plus pour les parents que pour le grand gars.  Ça fait partie de nos bibittes, classées sous le thème de l'égocentrisme.
On va s'ennuyer… S'il arrivait quelque chose à mon grand gars…
        J'ai ces dernières années du faire abattre deux beaux grands peupliers et un immense tremble qui avaient atteint leur durée de vie… avant d'être dangereux. Cette semaine, je voyais mon beau gros cèdre, planté il y a 25 ans, se dégarnir un peu par l'intérieur.  Résultat de chutes de glace ou quelque chose du genre.  Ça m'a fait de quoi. Parce que je venais de constater que ma bonne vieille Fidèle venait elle aussi d'atteindre une limite.  Celle de sa vie de chien.  Voilà que le «motton» remonte encore. Écrivons pour exorciser.

    Ma conjointe a eu le bon œil.  Celui de l'infirmière d'expérience. Les pattes  ne fonctionnent  presque plus, ça ne peut pas s'améliorer.  Elle a fait l'appel téléphonique, peut-être le bout le plus difficile,  à la clinique Bellefeuille.   Deux heures plus tard Francine Gauthier et sa collègue nous accueillaient. Cinq minutes plus tard, Fidèle était pesée ( 28 livres ) et le docteur Martin Labelle m 'invitait à visualiser l'acte final. Que j'ai décliné. Fidèle n'est plus.  Elle n'aura pas souffert longtemps chez nous. Et pas du tout à la Clinique.  

À nous les humains de tourner la page.

Au fait, mes excuses à Francine et à sa collègue si je n'avais pas la jasette facile en partant.
Ce mardi  17 juillet à
Léonard Turcot,
Robert Giraldeau (1942) fondateur et propriétaire de Inter Auto Chrysler.
Sarah-Jade Raymond (petite soeur)
Un Druide ça peut s'tromper
    Ce n'est pas la faute de MédiaMire si la photo de Me Alain Bissonnette s'est retrouvée en page d'Accueil de la 15Nord comme illustration d'un texte concernant son confrère Me Rhéal Fortin.  Au fait, chapeau «jeune maître» d'accepter de plonger. Je sais que tu t'impliques depuis moult années en politique locale et régionale, mais accepter de briguer un siège officiel c'est une autre paire de manche.     
    Revenons à mon erreur.  MédiaMire a charge de la rédaction des textes autres que ceux de «ma» Pause Café. On n'avait pas de photo de Me Fortin.  En quelque part, il y avait une récente photo de Me Bissonnette prise en compagnie de Pierre Lavallée du CEVEG par Gilles Bouvrette et identifiée sous la rubrique Bissonnette-Fortin.  Voilà.  Surtout quand on sait que les deux avocats avaient leur propre entité juridique avant que s'ajoutent quelques autres noms à l'étude de la rue Laviolette. Moi, j'ai gardé quelques «vieux» dossiers. 
Re-voilà.
    Voici d'ailleurs les deux photos litigieuses, côte à côte.  A vous de voir la différence d'autant plus que la secrétaire de Me Fortin m'a dit que ce dernier n'avait pas de photo récente…. Vous voyez bien que c'est facile !
« La pluie tombe comme nous tombons amoureux :
en déjouant les prévisions »
Martin Page , romancier français né le 7 février 1975.
Etudiant en anthropologie, droit, psychologie, linguistique, philosophie, sociologie et histoire de l'art, il touche à toutes les disciplines avant de se lancer définitivement dans l'écriture. Sa vie sans histoires, faite de petits boulots - il a été gardien de nuit et homme de ménage sur des festivals, a travaillé comme surveillant dans des collèges et lycées - lui laisse le temps de se consacrer à ses romans. Auteur désormais reconnu, Martin Page a su s'imposer dans le monde de la littérature contemporaine. Ses dernières oeuvres, notamment 'Comme je suis devenu stupide', ont été saluées avec ferveur par la critique 
 Dans le Babillard du mardi 11 juillet 1995
Derniers regards sur “le Coin à Godard”?
Ce ne serait pas là matière littéraire à mettre entre toutes les mains. Etant donné qu'on se parle entre gens qui connaissent bien le milieu jérômien, on peut se permettre de rendre un hommage très frugal à un bonhomme qui mérite sans doute beaucoup plus. Si on reculait d'une trentaine d'années.  Mettons 35 ans. Le Vieux Collège était toujours debout. L'Autoroute des Laurentides accueillait ses premières voitures. On se souvient de la rue deMartigny d'alors?
Pourtant Roland Godard y allait des premières installations au cours de cette décennie. Ce ne fut pas long avant que les autobus jaunes ne soient stationnés sur le site actuel du St-Hubert. Bien avant que Roger Trudeau parle d'un motel sur le site de Métro Elite. Bien avant que M. Fallet nourrisse de grands espoirs pour le “Cap de Roche”. Il y a 28 ans, le “Coin à Godard” prenait forme. Avec Gulf, il n'avait pas les deux pieds dans la même bottine et ça s'appelait encore Godard Gulf.
Pourquoi tout ce préambule?  Parce que Roland est encore tenu par le secret professionnel de transactions qui se mijotent depuis près de 17 mois. Quelques questions à droite et à gauche permettent d'apprendre qu'une importante pétrolière qui n'est pas Esso, a effectué plusieurs forages sur le site de Pétro-Godard. On aurait donc l'intention de construire. Pour ça il faut de l'espace. Roland confirme cependant d'importantes tractations sur plusieurs années. On parle de location à très long terme.  Ce que M. Godard confirme c'est que la “game” n'est plus du tout ce qu'elle était.  Ce commerce qu'il a monté en trois décennies débite encore ses 8 millions de litres annuellement mais avec quelques dizièmes de sous de profit seulement. “Les grosses stations sont maintenant opérées par les pétrolières qui ne peuvent quand même pas établir une série de règles commerciales uniquement pour des gars comme moi qui ne sommes tout de même qu'une poignée à travers le Québec”.
Le “Coin à Godard” pourrait donc connaître d'ici trois à quatre mois d'importants changements physiques.  A un point tel que la physionomie de cette entrée à Saint-Jérôme pourrait subir presque autant de modifications que M. Godard en avait apportées depuis 28 ans. Ce qu'on arrive à retenir comme certitude de la bouche du “Rouge”, c'est que le personnel sera protégé quoi qu'il arrive avec le maintien en fonction de Richard Trudel. Et une autre certitude c'est que M. Godard éprouve le vague à l'âme de quitter une entreprise où il a tout mis depuis 28 ans. Garage du Parc, Transport Cyr et Plastic Pro-Composite en plus de son C.A des Autobus Corbeil ont encore amplement de quoi occuper un homme comme lui. Son fils Christian partagera avec lui la gestion d'une importance carte de location et il demeure toujours lntéressé aux Services Immobiliers Max-Imm.
Fier du Québec
Un Américain décide d'écrire un livre sur les églises les plus renommées du monde.
        Il achète donc un billet d'avion et part pour Orlando, pensant qu'il commencerait son voyage à travers les États-Unis à partir du sud vers le nord.
    Lors de sa première journée, alors qu'il était à l'intérieur d'une église occupé à prendre des photographies, il remarque un téléphone doré sur un mur… une pancarte, placée au-dessous, mentionnait «$10,000 par appel».
    Intrigué, l'Américain demande à quel usage servait cet appareil à un prêtre qui passait par-là. Ce dernier lui répondit que c'était une ligne directe vers le ciel et que moyennant $10,000 il pourrait parler à Dieu.    
L'Américain le remercie et poursuit son chemin.
    Il s'arrête ensuite à Atlanta. Et là, dans une très vaste cathédrale, il découvre le même téléphone et la même pancarte qui pend au-dessous.
    Il se demande si s'agissait du même téléphone que celui qu'il avait vu à Orlando et il s'informe de son usage à une religieuse qui est tout près. Elle lui dit que c'est une ligne directe vers le ciel et que, moyennant $10,000, il pourrait parler à Dieu.
      «Très bien, merci,» dit l'Américain.
       Et il se déplace vers Indianapolis, Washington DC, Philadelphie, Boston et New-York.    Dans chaque église, il voit le même téléphone doré avec la même pancarte «$10,000 par appel.»
        Sur le point de quitter le Vermont, il décide de se rendre au Québec pour voir si les Québécois  avaient le même téléphone.
        Arrivé au Québec, il entre dans la première église qu'il rencontre… Là aussi il y a un téléphone doré, mais la pancarte au-dessous mentionne «0,40¢ par appel».
    Surpris, il demande au prêtre qui est là : «Père, j'ai voyagé à travers les États-Unis et j'y ai vu ce même téléphone doré dans plusieurs églises. On m'a dit que c'était une ligne directe avec le ciel, mais aux États-Unis on réclame $10,000 par appel. Pourquoi est-ce si peu dispendieux ici ? » 
    Le prêtre, de lui répondre en souriant: «Vous êtes au Québec maintenant, mon fils… c'est un appel local».  
Guerre... et paix
L'armée du roi de France se heurte aux Anglais sur les bords de la Dordogne, près d'un petit village, Castillon le 17 juillet 1453. La bataille met définitivement fin à la guerre de Cent Ans. Ce long conflit débute en 1337, lorsque le roi d'Angleterre Edouard III conteste publiquement la légitimité du roi de France Philippe VI de Valois, son cousin, et revendique la couronne pour lui-même. Chaque été, les habitants de Castillon-la-Bataille célèbrent par un spectacle cette bataille mémorable.
 
Voyage au centre de la Terre
Le docteur E. Martel commence l'exploration de la grotte de Bramadiau dans le Gard le 17 juillet 1888. Il n'est pas le seul ni le premier en Europe à s'intéresser au monde souterrain, mais sa découverte du gouffre de Padirac et sa participation à une loi qui vise à protéger ce "sixième continent" lui offrent une place de choix dans la naissance de la spéléologie. Cette "activité" mêlant aventure et sport est bien dans l'esprit du XIXe siècle.
 
Bienvenue chez Mickey
Le premier parc Disneyland est inauguré en Californie le 17 juillet 1955, un an presque jour pour jour après le début des travaux. La particularité de ce premier royaume enchanté est qu'il est inauguré par Walt Disney lui-même, qui avait dû emprunter de l'argent aux studios ABC pour pouvoir réaliser son rêve ! Surnommé à l'époque '"a plus joyeuse place au monde", le parc connaît son âge d'or avant de se reproduire partout dans le monde et de briser le charme avec des problèmes de rendements et de déficits. Such a wonderful world...
 
Mondanités spatiales
Deux capsules arrimées l'une à l'autre permettent à deux cosmonautes soviétiques et à trois astronautes américains de se rendre visite dans l'espace durant 48 heures le 17 juillet (et le 18) 1975. La collaboration pour la grande aventure spatiale fait ses premiers tours en orbite.
 
Il n'est jamais trop tsar
Le dernier tsar Nicolas II est inhumé avec sa famille à Saint-Pétersbourg en présence du président Eltsine le 17 juillet 1997. Ils avaient été assassinés en 1918 dans les alentours de Swerdovsk, ex-Ekaterinbourg, par des membres de l'armée bolchévique. Cette cérémonie est une oeuvre de réconciliation nationale, un moyen pour la Russie de renouer avec son héritage historique et culturel. On note l'absence d'une des filles de Nicolas II, la grande duchesse Anastasia dont on n'a jamais retrouvé le cadavre.