Dans la foulée du rendez-vous stratégique sur les algues bleu-vert et à la conscientisation de plus en plus forte de la population vis-à-vis la menace des cyanobactéries sur la qualité de nos lacs et cours d'eau, le préfet de la MRC des Pays-d'en-Haut, M. Charles Garnier est d'avis que face à cette problématique, le Gouvernement et les Municipalités doivent se concerter, unir leurs efforts et intervenir à deux niveaux.
Avec et pour nos concitoyens et concitoyennes et pour les générations futures nous devons réagir en prévention et en réaction.
Réagir en prévention par un contrôle sévère des fosses septiques, stopper la dégradation et l'érosion des rives et restaurer celles qui ont été dénaturalisées.
Réagir en réaction sur les lacs qui servent d'approvisionnement en eau potable, en mettant sur pied des moyens de contrôle de qualité et surtout doter les réseaux d'aqueducs de systèmes de filtration adéquats.
Considérant que nous retrouvons la problématique des cyanobactéries surtout dans le Québec des régions, M. Charles Garnier, qui est aussi vice-président de la Fédération québécoise des municipalités (FQM), suggère que la gestion des règlements sur les bandes riveraines devrait être confiée aux MRC.
Cette façon de faire permettrait selon lui, une application uniforme de la réglementation et un respect strict des mesures coercitives à imposer; les élus municipaux assumeraient ainsi, tous ensembles collectivement, leur volonté de protéger nos plans d'eau.
Ajoutant que s'il est vrai que certaines municipalités ont déjà les ressources nécessaires, il demeure que plusieurs localités possédant de nombreux lacs sur leur territoire n'ont tout simplement pas les moyens financiers et le personnel pour une gestion musclée d'une réglementation sur les bandes riveraines.
Le préfet Garnier considère qu'une concertation autour de la MRC, serait plus efficace et tout à la fois plus économique pour l'ensemble des intervenants et permettrait que l'aide financière nécessaire du Gouvernement dans cette lutte aux algues bleu-vert, soit majoritairement affectée pour des raisons de santé évidentes, en réaction, soit vers les municipalités dont l'alimentation en eau provient d'un lac contaminé.
Charles Garnier invite ses collègues élus à la réflexion suivante:
Le contrôle de la qualité de l'eau doit s'exercer en fonction de bassins versants. Pourquoi les efforts d'une municipalité et sa gestion stricte de la réglementation seraient-ils compromis par le laxisme de sa voisine dont les eaux polluées de ses lacs se déversent sur son territoire?
M. Marc Léger, directeur adjoint, région Montréal-Laval-Lanaudière-Laurentides du ministère du Développement durable, de lEnvironnement et des Parcs
M. Rolland Charbonneau, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord
M. Ronald Tittlit, préfet de la MRC dArgenteuil
M. André Goulet, président dAbrinord
M. Ronald Provost, préfet de la MRC des Laurentides
M. Charles Garnier, préfet de la MRC Les Pays-den-Haut
M. Hubert Meilleur, préfet de la MRC de Mirabel
M. Rolland Charbonneau, préfet de la MRC de la Rivière-du-Nord
M. Ronald Tittlit, préfet de la MRC dArgenteuil
M. André Goulet, président dAbrinord
M. Ronald Provost, préfet de la MRC des Laurentides
M. Charles Garnier, préfet de la MRC Les Pays-den-Haut
M. Hubert Meilleur, préfet de la MRC de Mirabel