P. Gingras déficit de la MRC Thérèse-De Blainville

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Pierre Gingras dénonce le déficit des services gouvernementaux
dans la MRC Thérèse-De Blainville
 
Le député de Blainville dénonce le déficit de la MRC Thérèse-De Blainville concernant le ratio de services offerts par le gouvernement du Québec versus la population à desservir.
 
Selon Pierre Gingras, la situation de la MRC est problématique à plusieurs niveaux, notamment au niveau la santé, de l'éducation, du transport et de la disponibilité de logements adaptés et abordables. Le député de Blainville rencontre donc plusieurs dirigeants de différents secteurs afin de s'assurer que des solutions soit élaborées. Il presse le gouvernement actuel à donner suite aux demandes pressantes de la population de la circonscription de Blainville. Pour le député, le déficit résulte encore une fois « de la négligence et de l'irresponsabilité des gouvernements qui se sont succédés à Québec depuis des décennies, laissant ainsi notre population sans les ressources nécessaire pour lui assurer une qualité de services». 
 
 
 
 
 
Concernant la santé, le député de Blainville affirme que « 50 000 personnes sont privées de médecin de famille, ce qui laisse un tiers de la population de la MRC dans une situation précaire».
 
Le porte-parole de l’opposition officielle en matière de transport n’hésite pas à ajouter que « les principales artères de la MRC sont inexistantes ou congestionnées, voire bloquées ». De plus, selon lui, le transport en commun mérite d’être encouragé et appuyé par le gouvernement pour permettre le désengorgement des routes tout en favorisant la diminution des émissions de gaz à effet de serre.
 
Le député de Blainville se questionne aussi sur l’investissement du gouvernement au niveau du  service ambulancier où deux catégories de citoyens sont créées. En effet, une partie de la MRC est desservie par une équipe dite « à l’heure » tandis qu’une autre partie de la MRC a un temps réponse plus long puisque c’est une équipe « de faction » qui couvre le territoire. S’ajoutant à cela le problème des effectifs médicaux, les ambulances ne vont plus nécessairement à l’hôpital situé à proximité. « Les ambulanciers doivent souvent faire des détours pour aller dans un autre hôpital dépendamment des effectifs disponibles aux différents centres hospitaliers. Ça devient donc très problématique car dans plusieurs cas, chaque seconde compte » ajoute Pierre Gingras.
 
Ce dernier déplore donc les deux anciens gouvernements qui n’ont pas su gérer la croissance de la population. « Les familles qui ont choisi de s’installer dans la MRC Thérèse-De Blainville méritent d’être considérées. Elles méritent que le développement des services gouvernementaux suive et qu’il soit adapté à leurs besoins », dit-il. 
 
Au niveau de l’éducation, Pierre Gingras affirme que la réforme de l’éducation ne fonctionne pas. Dans les Laurentides, le taux de décrochage scolaire est le deuxième plus élevé du Québec après le Nord du Québec. « Le gouvernement doit donc agir car un taux de décrochage scolaire qui frôle les 33% n’est pas acceptable »  soutient-il. 
 
Pour le député de Blainville, les logements adaptés sont trop peu nombreux. À ce sujet, monsieur Gingras remarque que dans la MRC, il y a peu de logements locatifs à prix abordables. « On pense à tord que la population de la MRC Thérèse-De Blainville est riche. Cependant, la pauvreté existe ici comme ailleurs au Québec. On ne doit donc pas fermer les yeux sur cette réalité ».
 
Pierre Gingras constate aussi que peu de logements sont disponibles pour les personnes âgées. « La population est de plus en plus vieillissante et il faut en tenir compte » mentionne-t-il.
Selon monsieur Gingras, les personnes âgées n’ont pas suffisamment de ressources dans la MRC. « Ces personnes-là ont bâti le Québec, elles ont donc droit de vieillir dans la dignité, ce qui veut dire qu’elles ont droit d’accéder à un logement à prix abordable qui correspond à leurs besoins ».
 
Pour le député, l’offre de service n’a pas suivi l’augmentation de la population et les ajustements face à ce manque à gagner sont très timides . « Je travaille donc sur ces dossiers afin de dénoncer l’inaction des gouvernements précédents et celle du gouvernement actuel» affirme monsieur Gingras.