« ALORS QU'UNE GRAVE CRISE FRAPPE, LES CONSERVATEURS EN FONT MOINS POUR LE DÉVELOPPEMENT RÉGIONAL DU QUÉBEC »
- Mario Laframboise
Alors que le ministre responsable du Développement régional au Québec nous promettait, il y a deux ans, un « Plan Marshall » pour revitaliser les régions du Québec, on doit malheureusement constater que les montants budgétés pour le développement régional y ont diminué de façon draconienne.
« Selon les prévisions budgétaires pour 2008-2009, le budget alloué à lAgence de développement économique pour les régions du Québec est de 287 millions de dollars, soit une baisse considérable de 107 millions comparativement au budget de 2007-2008. Pourtant, pour la même période, lAgence de diversification économique de lOuest canadien, où léconomie est florissante, bénéficie dune hausse de 16 millions de dollars des sommes qui lui sont allouées », a déploré le député dArgenteuil-Papineau-Mirabel, Mario Laframboise.
« Ultimement, la vraie solution demeure le transfert sans condition au gouvernement du Québec des fonds fédéraux alloués au développement régional, ce qui permettrait de respecter les priorités québécoises visant à stimuler léconomie des régions. Mais, en attendant que ces transferts se fassent, le Québec doit avoir sa juste part des fonds fédéraux consacrés au développement régional. Cest dans les régions du Québec que les besoins sont les plus criants. Les crises manufacturière et forestière y ont laissé les plus profondes séquelles. Ce nest pas en leur coupant les vivres quon sortira les régions du marasme dans lequel elles se retrouvent », a poursuivi Mario Laframboise.
« Comment le ministre Jean-Pierre Blackburn peut-il sérieusement soutenir quil veille aux intérêts du Québec alors que son gouvernement tourne le dos aux besoins des régions, qui sont des éléments incontournables de la prospérité et de lépanouissement du Québec? Comment peut-il prétendre une telle chose quand, en dépit du manque à gagner important pour les régions, son gouvernement maintient les privilèges fiscaux des riches pétrolières? » a conclu Mario Laframboise.