« Matsu Také » à  Prévost

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Le seul ensemble de musique de chambre japonaise à Montréal.
KAYO YASUHARA, IGNATIUS KIM, MICHEL DUBEAU, BRUNO DESCHÊNES
Le son mystérieux du vent dans les bambous
Un spectacle de musique, de danse et de chant japonais.
Le dimanche 16 novembre 2008, 14 h 30
Au Centre culturel de Prévost, 794 rue Maple

Si vous êtes en quête de dépaysement et d’exotisme, il ne faut surtout pas manquer ce spectacle de l’ensemble Matsu Také. Dans un esprit épuré et raffiné typiquement japonais où dominent l’intériorité et le sens de l’esthétisme, le groupe formé de Michel Dubeau et Bruno Deschênes au shakuhachi, de Ignatius Kim, percussions japonaises et Kayo Yasuhara, danse et percussions japonaises, propose une musique d’une profonde sérénité, tout en étant intimement liée aux thèmes de la nature. Cette musique est empreinte d’un esprit Zen typiquement japonais et sera agrémentée de danse et chant exécutés par Kayo Yasuhara.
Le nom « Matsu Také » signifie pin et bambou, deux arbres importants de la symbolique, de la mythologie et des arts japonais.


L’interprétation de la musique japonaise a un caractère fort spirituel. Le musicien doit intégrer autant une technique musicale qu’une philosophie de la musique et une spiritualité intérieure unique au Japon. Cette spiritualité que doit démontrer le musicien a parfois plus d'importance que sa technique et connaissance de son instrument. Cela a bien sûr changé au 21e siècle avec l’influence occidentale, mais ces principes demeurent quand même, surtout en ce qui a trait à la musique traditionnelle.

Au Japon, un des principes premiers gouvernant l’univers est le temps, mais un temps qui est une énergie perpétuellement en mouvement et à travers laquelle tout évolue et est en « devenir ». Ce concept de « devenir », ou naru, est très important en musique traditionnelle. Chaque art évolue à travers son naru, que ce soit le mouvement musical, le mouvement gestuel du peintre, du sculpteur ou du potier, incitant par conséquent à ritualiser tous les gestes qu’un artiste pose. Si les mouvements de l'artiste ne sont pas ritualisés, le naru, soit l'oeuvre en devenir ne se créera pas comme il se doit.

Un autre principe fondamental dans les arts japonais est la notion du ma, qui est généralement traduit par espace, mais un espace sensoriel et non physique. En musique, ce ma s’exprime par l’introduction d’une note, la façon dont elle est jouée, la longueur qu’elle est tenue jusqu’à sa fin, ainsi que le silence entre cette note et la prochaine note. Le ma est un espace temporel et spirituel.
Venez découvrir toutes ces dimensions de la musique japonaise et peut-être… percer le mystère du son du vent dans les bambous, le dimanche 16 novembre à 14 h 30 au Centre culturel de Prévost.

 

Les billets (avec places réservées) au coût de 20 $ sont en vente à la Bibliothèque Jean-Charles-Des Roches de Prévost,.
Info. :  Francine au 436-3037 ou
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www.diffusionsamalgamme.com