4 milliards de dollars de déficits au cours
des trois dernières années pour le Gouvernement Charest
L'analyse attentive des états financiers du gouvernement du Québec au 31 mars 2006 a permis au député de Rousseau et porte-parole du Parti Québécois en matière de développement économique et de finances, François Legault, de constater l'inscription à la dette, pour l'exercice financier 2005-2006, de 4 milliards de déficits cachés qui ont été dénoncés par le Vérificateur général du Québec.
Rappelons que contrairement à l'excédent de 192 M$ inscrit aux livres par le ministre Audet, le Vérificateur général Renaud Lachance a plutôt identifié, dans son rapport rendu public le 24 octobre dernier, qu'il s'agissait de déficits de 5,3 M$. «Une comptabilité plus rigoureuse révélerait que le solde budgétaire est déficitaire. De fait, le tableau 5 montre que le solde budgétaire cumulé aux fins de la Loi sur l'équilibre budgétaire affiche un déficit d'au moins 5,3 milliards de dollars». Or, de ce 5,3 milliards, 4 milliards ont été réalisés sous le gouvernement libéral, de 2003 à 2006.
«En augmentant l'endettement du Québec, le gouvernement Charest fait exactement le contraire de l'engagement qu'il avait pris en campagne électorale. À la lumière des données accablantes que nous possédons aujourd'hui, le gouvernement Charest n'est pas digne de la confiance que les Québécois lui ont témoignée lors de la dernière campagne électorale», a conclu le député de Blainville, Richard Legendre.
Grâce aux informations fournies par le Vérificateur général du Québec, il apparaît clair aux yeux du député de Blainville que le gouvernement Charest a utilisé un stratagème comptable inédit et sans précédent qui lui a permis d'inscrire indûment dans ses revenus des montants qui étaient en réalité empruntés au gouvernement fédéral et par la suite transférés discrètement à la dette.
Le député de Blainville a finalement noté le cynisme du gouvernement Charest qui annone, d'un côté, le versement de 500 M$ au Fonds des Générations et, de l'autre, vient augmenter la dette du Québec de 4 G$ pour des déficits cachés.
«La prochaine fois que le premier ministre va nous dire que son gouvernement a fait le grand ménage des finances publiques, nous comprendrons tous qu'il s'agit plutôt d'un «grand maquillage» », a conclu le député de Blainville.