Des gains appréciables sur le plan sportif
La construction du Centre récréoaquatique de Blainville est l’élément qui a eu le plus d’impact sur le succès des Jeux du Québec. C’est le constat qu’a fait le directeur de la Programmation sportive lors de la 44e Finale des Jeux du Québec – Hiver 2009, M. Louis Lauzon dans son bilan des retombées de cet événement, dans le cadre d’un Colloque régional sur le sport des Laurentides organisé par Loisirs Laurentides.
« C’est certes le plus bel exemple de retombées immédiates sur le plan sportif de notre région », a indiqué M. Lauzon.
Selon M. Lauzon, l’ajout de cette infrastructure sportive constitue un atout important pour tous les clubs aquatiques de la région. « La présentation des épreuves de plongeon et de nage synchronisée lors des Jeux nous a démontré tout le potentiel de ce nouvel équipement sportif qui offre un lieu d’entraînement et de compétition de haut niveau. Depuis les Jeux, les plongeurs du Club de plongeon L’Envol ainsi que les membres du club de natation GAMIN en ont fait leur lieu d’entraînement », confie-t-il.
Les Jeux du Québec ont également eu des retombées profitables sur le Club de patinage de vitesse de Rosemère/Rive Nord qui a pu acquérir de nouveaux matelas protecteurs pour les bandes. Le Parc du Domaine Vert a amélioré la qualité de ses pistes de ski de fond en révisant ses tracés pour offrir des dénivellations appréciables répondant aux standards de cette discipline. L’organisme a ainsi pu faire l’acquisition d’un appareil d’entretien des pistes à la fine pointe.
La polyvalente de Sainte-Thérèse a amélioré la qualité d’accueil de son centre sportif en rénovant son bloc sanitaire au coût de 900 000 $ dont 300 000 $ provenant du ministère de l’Éducation, du Loisir et du Sport.
Si l’impact des Jeux du Québec s’avère positif, il n’en demeure pas moins que certains éléments sont à développer si nous espérons une progression de l’excellence sportive.
« Dans l’organisation des différents lieux de compétition, nous avons constaté un manque flagrant d’espaces dans nos écoles. A titre d’exemple, les compétitions de l’escrime ont eu lieu dans un gymnase restreint, laissant peu de place pour les athlètes et les spectateurs. Toutefois, cette lacune nous a permis de développer de nouveaux partenariats avec certaines écoles privées et la Commission scolaire anglophone Sir-Wilfrid-Laurier qui se sont ajoutés au soutien de nos partenaires habituels, soit la Commission scolaire de la Seigneurie des Mille-Îles et le Collège Lionel-Groulx », souligne M. Lauzon.
Néanmoins, le directeur estime que le besoin de lieux permanents d’entraînement et de compétition se fait énormément sentir. « La gymnastique et l’haltérophilie ont profité de site exceptionnel pour le tenue de leurs compétitions. Cependant, le transport, l’installation et le démantèlement des appareils, qui ont demandé une armée de bénévoles, nous a démontré tous les avantages de profiter de lieux permanents pour ces disciplines », constate-t-il.
Lors de la 44e Finale, pour la première fois de son histoire, la région des Laurentides s’est hissée au 2e rang du classement général des meilleures régions. « Si nous voulons que nos athlètes continuent de progresser, nous nous devons de leur donner l’opportunité de s’entraîner dans des installations qui répondent aux normes avancées de compétitions. Nous nous devons également d’obtenir l’organisation d’autres compétitions multisports pour mettre à l’avant-scène le talent sportif de notre région et ainsi aspirer à devenir la région par excellence sur le plan sportif au Québec », conclut M. Lauzon.