Plan d'affaire : le syndicat attend une réponse écrite
Le Syndicat des travailleuses et travailleurs de la Régie intermunicipale des Hautes Laurentides - CSN a reçu avec colère et consternation la décision du conseil d'administration de la RIRHL de procéder à la fermeture du centre de tri situé à Rivière-Rouge. C'est par un vote, sur division, que la décision a été prise.On se rappellera que le syndicat et la CSN ont proposé à la conférence des maires de la MRC Antoine-Labelle de payer pour la rédaction d'un plan d'affaire pour explorer et relancer, sur des bases nouvelles, les activités du centre de tri. Pour pouvoir confectionner ce plan d'affaire, le syndicat a besoin de la collaboration des municipalités. Sans même répondre à la proposition syndicale, des représentants des municipalités de la MRC Antoine-Labelle ont opté pour la fermeture.
Le préfet de la MRC Antoine-Labelle a même prétendu que les maires de la MRC Antoine-Labelle avaient voté une résolution rejetant la proposition syndicale. Questionné à cet effet, le directeur général de la MRC Antoine-Labelle a confirmé qu'aucune résolution n'a été votée rejetant la proposition d'un plan d'affaire. La réponse erratique du préfet Lapointe s'explique probablement par le voyage difficile qu'il avait effectué la veille à Montréal.
Devant autant d'improvisation et d'imprécision, le syndicat CSN a pris l'engagement de demander, par écrit, à chaque municipalité leur collaboration afin d'avoir accès aux données pertinentes pour la confection d'un plan d'affaire. Sans la collaboration des municipalités, le plan d'affaire devient irréalisable privant ainsi les élu-es de la région d'un outil important afin de prendre une décision éclairée.
La proposition de payer pour la réalisation d'un plan d'affaire est exceptionnelle de la part d'un syndicat. Elle repose sur le fait que la CSN croit au potentiel des femmes et des hommes qui travaillent au centre de tri et à celui de la région des Laurentides.