À Québec : gouvernement libéral tape-à-l’œil et à l’éthique douteuse ; ici, une circonscription de Mirabel entre bonnes mains, que j’ai plaisir à servir.
Denise Beaudoin
Mme Denise Beaudoin, députée de la circonscription de Mirabel, note que la dernière session parlementaire a été particulièrement houleuse, riche surtout en rebondissements stériles et dans laquelle le gouvernement Charest ne s’est démarqué que par son sens profond de la déresponsabilisation dans d’importants dossiers. « Ici, au contraire dans la circonscription, les choses ont bougé parce que je m’y suis impliquée. » soutient-elle.
Disponibilité et écoute
Réélue avec une écrasante majorité le 8 décembre dernier, Mme Beaudoin était heureuse de renouer avec l’activité parlementaire et le travail dans la circonscription. Elle entendait bien suivre de près les dossiers politiques « chauds » et les travaux à l’Assemblée nationale afin de défendre les intérêts de la population de sa circonscription.
« Je trouve primordial d’être en action dans ma circonscription, de prendre le temps d’écouter et de discuter avec la population. J’ai organisé et participé à plusieurs activités qui m’ont permis d’avoir un contact direct et privilégié avec les citoyens, les instances économiques, les organismes communautaires ainsi que le milieu municipal et des affaires. » de préciser Mme Beaudoin.
En action dans la circonscription
Mme Beaudoin assure une présence constante auprès de tous les commettants de la circonscription afin de mieux cerner leurs enjeux socio-économiques et leurs préoccupations, dont l’environnement. « Peu de temps après mon entrée en fonction, j’ai fait la tournée des maires visant à explorer les problèmes particuliers à chacune des villes et municipalités de la circonscription. Cette activité fut des plus stimulantes et elle m’a donné l’opportunité de discuter efficacement avec les maires et les conseillers. ».
Par le biais du Programme de soutien à l’action bénévole (SAB), Mme Beaudoin a aidé financièrement plusieurs organismes communautaires, organismes qu’elle a d’ailleurs rencontrés lors d’un déjeuner les réunissant (près de 60) au bureau de circonscription pour mieux connaître leurs besoins et attentes. Dans ce même contexte, elle a été présidente d’honneur de la Table de concertation communautaire de Mirabel.
La députée participe aussi à plusieurs activités bénéfices qui visent à amasser des fonds pour des différentes causes.
Les enfants sont une priorité incontestable pour elle. Elle a distribué des cartons invitant les parents à signer la pétition Un enfant, une place dans tous les CPE de la circonscription ; elle va aussi suivre de près le dossier d’une école primaire dans Mirabel.
Chronique et ouverture officielle du bureau
Mme Beaudoin se dit privilégiée de la collaboration du Groupe JCL qui lui permet d’entrer dans les familles de la circonscription par le biais d’une chronique régulière
L’ouverture officielle du bureau a eu le 15 juin et plus d’une centaine de personnes se sont jointes à l’équipe de la députée pour souligner cet évènement. Ce fut une autre occasion pour Mme Beaudoin d’échanger et de rencontrer des personnes provenant de tous les horizons de la circonscription.
Quelle gouvernance ?
En dressant le bilan de la session parlementaire, Mme Beaudoin constate la déresponsabilisation du gouvernement Charest : laxisme dans le dossier de la Caisse de dépôt et de placement du Québec, hésitation en ce qui a trait aux tests de dépistage du cancer du sein, manque de discernement dans le cas de la listériose, et finalement elle critique vivement le code d’éthique poreux envers certains ministres du cabinet Charest : « Somme toute, beaucoup de dossiers mais très peu de résultats, et toujours le même constat : M. Charest et son équipe ministérielle gouvernent mal. »
La députée a fait deux interventions en Chambre (Hommes de chevaux et Bombardier à Mirabel) et a participé avec énergie aux travaux de la Commission de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation (CAPA) ; à titre de porte-parole de l’opposition en matière de Lois professionnelles, elle se réjouit de la récente entente conclue entre le Québec et la France sur la mobilité de la main-d’œuvre de certaines corporations.