Mon propos est de vous convaincre, que ce soit pour vos documents personnels ou pour les documents de votre organisme, qu’il est d’une importance primordiale de voir à la sélection et à la conservation de vos documents. C’est lors d’événement comme le 175e anniversaire de la ville de Saint-Jérôme que l’on peut voir la portée de la conservation des documents : on a alors recours aux archives pour raconter et montrer le passé, par exemple les documents conservés à la Société d’histoire de la Rivière du Nord qui ont permis de monter l’exposition à la vieille gare.
Par archives, j’entends les documents sur papier, les cassettes audio, les cassettes vidéo, les cd-rom, les dvd, les diapositives, les photos, … et tout support d’information. En effet tous ces documents peuvent nous apprendre notre passé. Mais pour faire ça, il faut y penser maintenant et voir à leur conservation adéquatement pour qu’ils demeurent lisibles au cours des années.
Au Québec, la loi des archives exige que les organismes publics aient un calendrier de conservation des documents. Cet outil exigé par le gouvernement sert à faire un élagage dans les documents et de conserver que ce qui est nécessaire pour l’administration ainsi que pour l’histoire. Mais est-il nécessaire d’avoir une loi pour penser qu’il faut protéger notre patrimoine documentaire? Je crois que non, vous êtes en mesure d’y voir dès aujourd’hui. Ce sont les documents d’aujourd’hui qui permettront d’écrire l’histoire demain.
Jean-Marc Flibotte, archiviste
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