Prévention : une première au Québec !

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Partenaires pour des écoles,
une ville et une région en santé
Une entente de gestion de trois ans, portant sur la prévention des toxicomanies, a été entérinée par la municipalité de Saint-Jérôme, son service de police, dix écoles participantes et Sablier. Cette entente définit les rôles et les responsabilités de chacun dans ce vaste programme de prévention en opération depuis 1996.
Jeudi dernier, Sablier recevait ses partenaires pour les inviter avec la population à souligner un événement unique au Québec.
 
La ville de Saint-Jérôme et son service de police
Les Écoles primaires : De La Durantaye, Dubois, Marie-Boisée,
Notre-Dame, Sacré-Cœur, St-Jean-Baptiste,
La Fourmilière, Ste-Paule, Ste-Thérèse, St-Joseph.
&
Sablier
Signent une entente de gestion d’une durée de trois ans pour la prévention des dépendances auprès des jeunes et de leurs parents dans les écoles primaires.
 
Réussir une stratégie en prévention des dépendances, ça veut dire : prendre le temps de découvrir, connaître et surtout comprendre pour finalement agir sur les facteurs précipitants qui font qu’une jeune fille de dix ans se retrouve en état d’intoxication et dans des situations problématiques explosive. Tous les partenaires dans le projet de prévention du Sablier ont voulu l’exprimer haut et fort et le confirmer dans une entente historique aujourd’hui, dans les locaux du Sablier.
 
La prévention des dépendances c’est l’affaire de tous ! Cela ne veut pas dire seulement des représentants de l’éducation, de la santé ou de la justice, mais aussi de la municipalité  et ses citoyens.. Avec le programme du Sablier, c’est être cohérent dans les choix de développement que l’on fait comme individu et comme collectivité et ainsi diminuer l’état de détresse qui caractérise les jeunes de notre société de souligner madame Michèle Céclier, Conseillère municipale de la Ville de St-Jérôme et vice-présidente de la commission de la Sécurité Publique.
 
Monsieur Michel Deschênes, Capitaine Division Éthique et Affaires Corporative du service de police de Saint-Jérôme, précisera  que l’on ne peut construire l’avenir d’une école qui est le cœur d’une ville et l’avenir de ceux et celles qui y vivent en se dotant de stratégies de surveillance, de contrôle, de soumissions, de mise à l’écart de jeunes dans des lieux où ils seront moins visibles et moins dérangeants. L’approche du Sablier avec nos policiers demeure une solution gagnante et ce, depuis plusieurs années.
 
Les représentantes désignées des écoles primaires madame Manon C.-Desautels directrice de l’école Sacré-Cœur et madame Annie Sansoucy directrice de l’école St-Jean-Baptiste viendront rappeler à tous que Sablier prend le temps de faire de la prévention avec les milieux scolaires qui ont peu ou pas de problème et que c’est justement parce que nos milieux n’ont peu ou pas de problème que nous avons le temps de faire de la prévention avec le Sablier.
 
Madame Jocelyne Clavel, secrétaire-trésorière au conseil d’administration du Sablier souligne alors que cette entente permettra de mieux gérer, organiser et planifier les programmes du Sablier et ainsi, mieux préparer l’avenir pour les 20,30 prochaines années.
 
Au Sablier, répondre aux besoins des jeunes et des familles dans un projet collectif et solidaire, c’est avant tout créer des conditions d’aménagement de milieu favorable à la formation visant la responsabilité sociale et la consommation équitable. Nous croyons que cela est possible naturellement après 10 ans. Au nom des 40 000 jeunes rejoints depuis 1996, merci de croire en vous et en nous! De conclure monsieur Richard Fournier, directeur général du Sablier.
 
Mandat de SABLIER
Sablier œuvre dans les Basses-Laurentides en prévention des toxicomanies. Son programme PRISME rejoint les élèves de la 6e année du primaire jusqu'à la 5e secondaire. Cette année le programme TICS-TAX-TOX, offert aux élèves de 5e année du primaire comme projet expérimental depuis quatre ans, sera maintenant disponible auprès de toutes les écoles participantes. En effet, il répond aux besoins croissants d’intervenir le plus tôt possible dans les problématiques de jeu, de taxage et de toxicomanies.