Réforme du financement des partis politiques

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Le chef du Parti vert du Québec salue la démarche du DGEQ de créer un « jury citoyen » puisque la politique existe pour les citoyens. Toutefois, l’idée de permettre aux entreprises de contribuer aux caisses électorales des partis politiques constitue un pas en arrière et va à l’encontre de l’esprit de la loi qui a fait la fierté de René Lévesque.  

La population en a assez des retours d’ascenseurs entre la politique et les entreprises. Tout le grand désabusement et la perte de confiance de la population envers les politiciens viennent de cette relation trop proche entre le pouvoir et les amis du pouvoir.

La motivation des politiciens doit venir d’un désir de servir la population, de contribuer à améliorer leur qualité de vie tant d’un point de vue économique, social qu’environnemental, sans contrepartie financière d’une entreprise. « Je souhaite voir le jour où les politiciens au pouvoir seront des partisans de la population qui paie leur salaire, plutôt que des partisans de leur parti politique ou des entreprises qui les aident de façon tortueuse à se faire élire » de mentionner le chef des Verts québécois.

La réforme du financement des partis politiques doit viser à éliminer toutes possibilités aux entreprises d’avoir une influence quelconque sur l’élection d’un candidat, d’un parti et les résultats d’une élection. « Le rôle du DGEQ est d’empêcher le contournement de la loi et non de l’affaiblir avec un laissez-passer pour les entreprises » d’ajouter Guy Rainville. Une réforme du financement des partis politiques est essentielle pour colmater les brèches de la loi actuelle. « Il est temps que les citoyens s’en mêlent » conclut-il.