Journées d'action contre la violence faite aux femmes
Le député d'Argenteuil dénonce les actes de violence à l'égard des femmes
« Dans le cadre des Journées d'action contre la violence faite aux femmes, nous invitons toutes les femmes et tous les hommes de Laurentides à unir leur voix pour dénoncer les actes de violence à l'égard des femmes. » Tel est le message que souhaite livrer David Whissell, député d'Argenteuil et responsable de la région des Laurentides.
Soulignons que depuis 1999, l'Assemblée générale des Nations Unies invite les gouvernements, le 25 novembre de chaque année, à prendre des mesures afin de mettre un terme aux différentes manifestations de violence perpétrées contre les femmes.
Au Québec, le 25 novembre marque le début des Journées d'action contre la violence faite aux femmes, qui se dérouleront jusqu'au 6 décembre prochain. « En guise de solidarité envers toutes les femmes victimes d'actes de violence, j'invite les Québécoises et les Québécois à porter le ruban blanc, symbole de notre engagement à dénoncer les actes de violence », a soutenu la ministre Théberge. D'ailleurs, une banderole géante installée à nouveau cette année sur l'édifice Marie-Guyart, à Québec, nous rappelle la campagne du ruban blanc.
Le gouvernement du Québec lance également la seconde phase de sa campagne de sensibilisation à la violence conjugale. Sur le thème Ne restons pas silencieux devant un crime, la violence conjugale est inacceptable, cette campagne prend la forme d'une publicité télévisée. « Il est toujours inacceptable de constater qu'en 2004, plus de 16 700 personnes, dont 1 026 dans la région des Laurentides, ont été victimes de crimes commis dans un contexte conjugal. La violence conjugale n'est pas une affaire privée, c'est l'affaire de toute un société et c'est ainsi qu'elle doit être dénoncée », a ajouté monsieur Whissell.
Notons qu'en 2004, le gouvernement s'est doté du Plan d'action gouvernemental 2004-2009 en matière de violence conjugale comprenant 72 engagements dont plus de la moitié sont de nouvelles mesures, tout en bonifiant son appui à la lutte contre la violence conjugale en octroyant des sommes de 90 M$ pour la période 2003-2009. Le gouvernement a aussi modifié un article du Code civil afin de permettre la résiliation d'un bail de logement pour motif de violence conjugale ou d'agression sexuelle.