Ça prend une enquête publique
Réagissant à toute la controverse entourant les scandales et allégations qui touchent le monde municipal, M. Gilles Robert, député de la circonscription de Prévost revient à la charge en estimant que le temps est venu de mettre en place une enquête publique.
Suite à l’annonce du ministre des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire, M. Laurent Lessard, de la création d’une escouade de vérificateurs provenant du ministère, M. Robert se pose de sérieuses questions sur la position du gouvernement libéral : « Presque tout le monde réclame une enquête publique. De la mairie de Montréal, de Québec et de Longueuil à la Fédération québécoise des municipalités, en passant par une écrasante majorité de la population, tous sont d’accord pour dire que le moment est venu de faire la lumière dans ce dossier. »
Le député de Prévost ne comprend vraiment pas pourquoi le gouvernement libéral continue à refuser la tenue d’une Commission d’enquête publique. « Comprenons-nous bien, les enquêtes policières sont nécessaires mais pourraient très bien se tenir parallèlement à une éventuelle commission d’enquête. On a appris récemment que le député de Rivière-du-Loup, Jean D’Amour ne siège plus temporairement au caucus libéral pour une histoire d’enveloppe d’argent comptant. Le député libéral d’Argenteuil, David Whissell, suscite à nouveau la controverse dans un article publié dans l’édition de La Presse du 16 novembre. Dans un contexte où le cynisme envers les politiciens est monnaie courante, c’est la responsabilité du gouvernement Charest de faire preuve de transparence en allant au fond des choses », d’ajouter M. Robert
Notons que le Parti Québécois a présenté une motion le 10 novembre dernier réclamant une commission d’enquête mais cette motion a été rejetée par le Parti libéral. « Le gouvernement Charest tente de balayer toutes ces histoires sous le tapis mais comptez sur le Parti Québécois et sur moi pour tout faire pour que ces squelettes sortent enfin du placard. » de conclure M. Robert.