Le réveil douteux du gouvernement Charest sur la réduction des GES pour le Québec serait-il qu’un apparat d’élégance verte pour M. Charest en vue du sommet de Copenhague?
« Les parures finissent toujours par tomber. Où est le gouvernement Charest depuis 2003 ? Les GES n’ont cessé d’augmenter année après année » de mentionner Guy Rainville, chef des Verts du Québec.
Le risque est élevé que l’objectif annoncé aujourd’hui d’une réduction de 20% ne soit qu’un vœu pieux. Comment peut-on lui donner de la crédibilité alors que la main droite défait ce que la main gauche fait. « On ne peut se prétendre vert lorsqu’on privilégie le nucléaire et les barrages à la Romaine » ajoute Guy Rainville.
Comment fera-t-il pour diminuer de 20% les GES alors qu’il veut améliorer l’utilisation du transport en commun de la région montréalaise de seulement 8%? Nous sommes leader dans la fabrication de transport en commun. Nous pouvons faire mieux.
Le Parti vert du Québec propose ni plus ni moins une indépendance complète aux énergies fossiles : le pétrole et le gaz naturel. Ceci peut se réaliser facilement avec une volonté politique de pousser la production d’énergie éolienne, le solaire et la géothermie. De plus la nouvelle batterie lithium-ion développée par l'Institut de recherche d'Hydro-Québec (IREQ) pour les véhicules promet un bel avenir pour le déploiement des véhicules électriques.
« De son côté, le GIEC, Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat, prône pour les pays industrialisés une réduction de 25 % à 40 % de leurs émissions sous le niveau de 1990. Objectifs réalistes même pour le Québec. À nous de mener le pas » de conclure Guy Rainville.