Rendez-vous manqué

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Québec à Copenhague 2009:

A l’ouverture de la rencontre internationale sur le réchauffement planétaire de Copenhague, le chef du Parti vert du Québec déplore l’occasion manquée du gouvernement Charest en matière de lutte aux changements climatiques et de développement durable,

Guy Rainville invite le gouvernement Charest à augmenter sa cible de réduction des gaz à effet de serre (GES). La réduction annoncée de 20 % par rapport aux niveaux de 1990 est une cible conservatrice insuffisante comparativement au seuil minimal de 25 % que fixe la communauté scientifique internationale. 

Il soutient que le Sommet des leaders qui se tiendra en marge de la Conférence de Copenhague le 15 décembre prochain soit une chance manquée pour le Québec de hausser la barre et de proposer des cibles de réduction des GES plus marquées.  Il ne permettrait pas au Québec d’affirmer sa volonté d’être un chef de file dans cette lutte afin de placer les assises d’une économie verte orientée vers l’avenir et le monde.

De plus, le chef du Parti vert du Québec croit que la consultation populaire qui a mené à la fixation de ce seuil n’a été qu’une manière détournée de promouvoir son image auprès des électeurs.  «Jean Charest tente de placer sa formation en tant que leader des changements écologistes au Québec alors que son gouvernement a pris certaines des pires décisions à ce chapitre depuis 2003, année de sa première élection. Cette dernière tactique n’est qu’une moquerie alors que n’ont pu s’y exprimer que ceux qui ont reçu une invitation. Jean Charest ne possède aucune vision intégrée du développement durable et démontre une éthique décisionnelle douteuse : tout le contraire de ce que nous proposons depuis longtemps au Parti vert du Québec» a martelé Guy Rainville.

Et que dire de la cible ridicule du Canada que le gouvernement conservateur a adopté et défendra lors de la Conférence de Copenhague.  «La position du Canada en protection environnementale est devenue une risée mondiale grâce à des politiques de développement épuisables et destructrices» a soutenu Guy Rainville.

Le Parti vert du Québec souhaite une coopération nationale et mondiale sur le front des changements climatiques.  Les politiques gouvernementales doivent désormais dépasser le cadre partisan et s'orienter vers une vision cohérente d'un développement axé sur une qualité de vie pour tous.