Le temps passe vite, Gilles Robert célébrera durant les prochains jours son premier anniversaire à titre de député de la circonscription de Prévost. Il s’en est passé des choses durant ce premier tour de piste.
Tout a commencé sur les chapeaux de roues avec le choix d’un local de comté, l’embauche du personnel et une première session parlementaire « extraordinaire » de quatre jours à Québec en janvier. « On dit que l’humain a une bonne capacité d’adaptation et la fonction de député demande beaucoup de souplesse pour pouvoir bien s’ajuster entre le travail de législateur à Québec et les nombreux besoins à combler dans mon comté » de dire M. Robert.
« J’ai été très présent sur le terrain durant les douze derniers mois afin de soutenir les organismes et les acteurs du milieu qui animent chacun à leur façon la circonscription de Prévost. Les gens apprécient lorsqu’ils voient leur député faire preuve d’intérêt et d’empathie. Lorsque je ne peux être présent, je m’organise pour être représenté par un de mes conseillers politiques et je crois qu’un élu se doit d’être à l’écoute de ses concitoyens. »
M. Robert a tenté d’être un député rassembleur. Il est clair qu’il y a encore du travail à faire à ce chapitre afin de convaincre les principaux partenaires sur l’importance de travailler dans un même but, soit l’avancement et le bien-être des citoyens de la circonscription de Prévost. « De grands défis nous attendent afin qu’on puisse développer des infrastructures sportives et culturelles à Saint-Jérôme. Il y a des besoins criants pour des arénas supplémentaires et pour une salle de spectacles digne des années 2000. Ces projets pourront se concrétiser plus rapidement si tout le monde travaille dans le même sens. »
Sur le plan de la santé et des services sociaux, le député de Prévost a toujours appuyé l’idée de doter le centre hospitalier de Saint-Jérôme d’une urgence en santé mentale. À plusieurs reprises, il a dénoncé le manque de budgets consentis à la région des Laurentides afin qu’elle puisse se doter de services et d’équipements pouvant vraiment répondre à ses besoins et il est clair qu’il continuera à faire entendre sa voix en ce sens.
Dans le domaine de l’éducation, M. Robert s’est sérieusement impliqué dans le dossier du décrochage scolaire. « Je me suis associé aux Partenaires de la réussite éducative des jeunes dans les Laurentides (PREL) pour inciter notre communauté à s’impliquer plus activement dans ce projet rassembleur qui permettra à notre région de développer une culture de la persévérance éducative. Nous serons très actifs en ce sens durant les prochains mois. »
Sur le plan économique, M. Robert s’est levé afin de défendre les travailleurs de l’usine General Cable de Saint-Jérôme dont les emplois sont menacés en raison d’une stratégie patronale qui vise à transférer des emplois de qualité aux États-Unis : « J’ai pointé Hydro-Québec du doigt dans ce dossier, car c’est sa responsabilité de protéger les emplois québécois en matière de câblage électrique. Je me suis levé à plusieurs reprises au Salon Bleu du Parlement afin d’interpeller des ministres. L’usine jérômienne va fermer ses portes « temporairement » durant les prochains jours, mais je ne lâcherai pas le morceau. »
De plus, il affirme : « La santé économique dans le comté de Prévost est paradoxale. Il y a effectivement un bon développement économique, mais je ne peux fermer les yeux devant l’immense pauvreté qui caractérise certains quartiers de la ville de Saint-Jérôme. Le même phénomène se vérifie à Prévost. Voilà pourquoi j’offre mon appui constant aux organismes communautaires qui font un travail formidable, mais qui manquent de ressources. La justice sociale m’interpelle, car c’est une question de solidarité qui nous concerne tous. »
Gilles Robert termine son bilan en ces mots : « C’était donc un certain 8 décembre 2008. Ce soir-là, ma vie a changé, mais je resterai toujours les deux pieds sur terre pour servir tous les citoyens de mon comté. Je suis fier de ces premiers 365 jours et je vous laisse sur cette phrase : pas pire pour un néophyte! »