Tests de laboratoire pour le cancer du sein

Envoyer Imprimer

Les résultats confirment la fiabilité des tests

La reprise de tests de pathologie liés au traitement du cancer du sein dans les Laurentides a permis de confirmer que les examens pratiqués par les laboratoires de la région sont très fiables et de grande qualité.

En effet, sur 208 examens de pathologies qui ont été repris dans la région, seulement deux ont présenté des résultats différents que le test original. Par ailleurs, les deux personnes concernées ont été contactées et n’ont pas eu à ajuster leur traitement.

«Ce faible taux d’erreur confirme la validité et la fiabilité des tests de pathologie du cancer du sein pratiqués dans nos laboratoires. J’espère que cela contribuera à rassurer toutes les personnes qui s’en étaient inquiétées», affirme M. Marc Fortin, président-directeur général de l’Agence de la santé et des services sociaux des Laurentides.

Celui-ci précise aussi qu’en aucun cas la qualité des examens de dépistage du cancer du sein ont été remis en cause. «Il s’agissait plutôt des tests de pathologie qui déterminent le traitement le plus adéquat à retenir pour les personnes atteintes du cancer du sein».

Cette démarche de réévaluation de tests de pathologie du cancer du sein s’est amorcée à travers l’ensemble du Québec en juin 2009, à la suite de la diffusion d’une étude qui laissait entendre que les tests de pathologie liés au cancer du sein pourraient faire l’objet de nombreuses erreurs, ce qui entraînerait les femmes atteintes et leur médecin à choisir un traitement inapproprié à leur condition.

C’est pourquoi, afin de s’assurer de la qualité des tests de pathologie réalisés dans les laboratoires du Québec, toutes les femmes ayant reçu un diagnostic de cancer du sein entre le 1er avril 2008 et le 1er juin 2009 ont été identifiées. Sur un total de 7233 femmes, 4377 n’ont pas eu à reprendre leur test de pathologie alors que 2856 l’ont refait. Sur ce nombre, 87 ont obtenu un résultat différent de la première évaluation dont 39 ont dû ajuster leur traitement.

Les taux d’erreur (faux négatifs) obtenus à la suite de ces réévaluations varient entre 0,5 % et 6,2 %. Si l’on compare à l’expérience d’autres centres de référence dans le monde où des taux de 20 % ont été rapportés, ces résultats sont excellents.