Parti vert du Québec: Sommet de Copenhague

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La déception du Sommet de Copenhague trouve son équivalence dans la satisfaction de Stephen Harper! 

L’échec de Copenhague devient flagrant lorsqu’on entend le premier ministre canadien Stephen Harper dire que « Nous sommes où nous désirions être. Nous avons un accord qui atteint nos objectifs et respecte nos intérêts »… Il s’est enligné sur les Etats-Unis qui visent les mêmes cibles de réduction des GES, soit une réduction de 3.4% par rapport à 1990. Rappelons que le gouvernement Harper vise 3% (ou moins selon certains écrits ayant circulé à Copenhague).
 
Notons également que quatre provinces représentant plus de la moitié du Canada (Québec, Ontario, Manitoba et Colombie-Britannique) on fait consensus sur l’importance d’une réduction significative des GES et d’une entente à Copenhague. 

Il y avait déjà un consensus de la part de la communauté scientifique à limiter la hausse des températures de 2o C. Pourtant, pendant le Sommet, il a été question de limiter la hausse des températures à 1.5o C. Les négociations de dernières minutes ont donc réduit l’objectif de .5o C. Note positive : il y aura un fonds d’aide de 130 milliards pour les pays en développement afin qu’ils puissent limiter les conséquences des changements climatiques.

«  L’entente me fait penser à une loi qui ferait promettre aux conducteurs d’automobile de limiter leur consommation d’essence, mais sans limite de vitesse sur les routes, ni de conséquence à la vitesse » de mentionner Guy Rainville, chef des Verts du Québec.

« En attendant le prochain sommet à l’été 2010, le Québec doit faire plus qu’une annonce de réduction de 20% des GES. Il doit se doter d’un plan efficace pour l’atteinte de cet objectif. Le gouvernement Charest doit cesser de se cacher derrière notre production électrique pour ne pas cibler une réduction de 25 à 40% des émission de GES comme le propose le GIEC. Il devrait plutôt y voir une opportunité exceptionnelle pour développer et subventionner le transport électrique au Québec GRÂCE à notre électricité propre » de conclure le chef des Verts québécois.