SLAM rencontre la députée Johanne Deschamps

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L’organisme de coopération internationale SLAM
préoccupé par les ravages de l’industrie minière canadienne au Sud

Maître d’œuvre de 60% des projets miniers au monde, le Canada est LE leader mondial d’une industrie malheureusement dévastatrice à l’étranger. D’Amérique latine, d’Afrique et d’ailleurs sont confirmés de plus en plus de cas d’atteintes graves aux droits de la personne et au respect de l’environnement de communautés fragiles commises par de grandes compagnies minières canadiennes. Atteinte à la santé, destruction des écosystèmes, bouleversement des modes de vie; voilà le lot des populations du Sud aux prises avec certaines minières canadiennes.

Le Canada se targue d’être un État généreux qui aide les pays en voie de développement. Mais en pratique, par le laxisme de sa loi sur les mines et les avantages fiscaux qu’il consent à cette industrie, il apparaît ici davantage comme le complice d’une industrie rapace, qui profite des faiblesses des pays en développement pour s’accaparer des ressources naturelles au détriment des populations locales.

Soucieux de voir advenir un meilleur encadrement des industries extractives canadiennes à l’étranger, l’organisme Solidarité Laurentides Amérique centrale (SLAM) a remis à la députée du Bloc québécois de Laurentides-Labelle, madame Johanne Deschamps, une pétition signée par 270 personnes de la région en faveur d’un projet de loi fédéral qui va en ce sens: le bill C300.

Ce projet de loi est appuyé par les députés du Bloc québécois, du NPD et une majorité de libéraux. En effet, le seul parti qui s’y oppose en bloc est le parti conservateur.  En troisième et dernière lecture en début d’année 2010, le projet a des chances d’être adopté compte tenu du fait que nous avons un gouvernement minoritaire.

Description photo : On voit ici Marcel Gosselin, président du conseil d’administration de SLAM, remettant la pétition à Johanne Deschamps, députée du Bloc québécois de Laurentides-Labelle.
À gauche : Simone Fabre et Maria Franchi, membres de SLAM.
À droite : Sophie-Isabelle Deschâtelets, coordonnatrice et Monique Lapierre, membre.