Comme son titre l’indique, l’intrigue de cet opéra dérive de contes écrits par le célèbre auteur allemand E.T.A. (Ernst Theodor Amadeus) Hoffmann (1776-1822). Nous sommes au début du 19e siècle, dans une taverne où Hoffmann (alias l’auteur), pourtant amoureux d’une cantatrice prénommée Stella, annonce à ses camarades qu’il va leur raconter trois de ses grandes histoires d’amour passées.
D’abord, Olympia. À cette époque, Hoffmann est un jeune étudiant désireux d’approfondir ses connaissances auprès de Spalanzani, un prétendu homme de sciences qui a fabriqué une poupée mécanique, Olympia, avec l’aide de son ami Coppélius. Les deux complices vendent au naïf Hoffmann une paire de lunettes magiques qui lui font voir la poupée comme si elle était une femme bien réelle. Hoffmann tombe dans le piège et tombe aussi… en amour ! Un groupe arrive pour observer l’étonnante poupée qui leur chante « Les oiseaux dans la charmille ». Après leur départ, Hoffmann déclare son amour à Olympia. Tous reviennent pour danser une valse durant laquelle la poupée devient folle. Coppélius la démolit, les lunettes magiques de Hoffmann tombent et se brisent. Notre protagoniste réalise qu’il s’est fait avoir.
Deuxième histoire d’amour : Giuletta, une prostituée. Il la rencontre à Venise, ce qui nous vaut évidemment une barcarolle, probablement la plus célèbre de toutes. Schlémil est déjà l’amant de Giulietta mais le diable Dapertutto conspire avec lui pour que Hoffmann en devienne lui aussi amoureux. Il persuade Giuletta de s’emparer de « l’ombre » (en fait, l’âme) de Hoffmann, par l’intermédiaire d’un diamant magique. Ce qu’elle fait. Fou de colère et de jalousie, Hoffmann tue Schlémil mais aperçoit plus tard Giuletta dans les bras d’un autre. Encore une fois, on l’a dupé.
Et puis il y a Antonia, une jeune chanteuse qui habite Munich. Elle n’a pas vu son Hoffmann bien-aimé depuis un an et se meurt de tuberculose. Hoffmann lui rend visite, et leurs retrouvailles sont émouvantes. Mais le diable rôde ici encore. Dans l’état où elle se trouve, il est trop risqué pour Antonia de chanter mais en recourant à la magie, le perfide docteur Miracle se sert d’un portrait de la mère de la jeune fille et la convainc de chanter. Antonia en meurt. Troisième revers amoureux pour Hoffmann.
Offrez-vous ce conte fantaisiste, où s’entremêlent passions, rêves et amours colorées… Un moment inoubliable et magique !
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