« Budget Bachand : piger dans les poches des contribuables n’indique absolument pas comment l’on reprendra le contrôle des dépenses publiques. »
La députée Denise Beaudoin
Selon la députée de la circonscription de Mirabel, Mme Denise Beaudoin, « nous allons payer le gros prix pour la mauvaise gestion des Libéraux de Jean Charest. Partout des taxes (augmentation de la TVQ, sur le carburant, à la santé) et des hausses de toutes sortes (électricité entre autres) viennent frapper les citoyens qui se demandent où et quand s’arrêtera la spirale qu’ils ont lancée ! »
Le code Charest : des promesses non tenues
Il y a 15 mois à peine, cette même équipe promettait insidieusement de ne pas augmenter le fardeau fiscal des Québécois, proclamant haut et fort “qu’il n’y aurait pas de déficit, pas de hausses de taxes ni de tarifs, pas d’impacts non plus reliés à des pertes à la Caisse de dépôt et placement : « Que constatons-nous ? : échec sur toute la ligne, rien de tout ce beau verbiage électoraliste n’est au rendez-vous, bien au contraire ! »
Le mot «région» absent du budget
Ce budget ne contient rien pour favoriser le développement de nos communautés touchées entre autres par la crise économique. « Je note, souligne la députée, que depuis 2003, on assiste à un véritable désintéressement des régions par le gouvernement libéral. Pour comble, en décembre dernier le gouvernement a annoncé qu’il coupait dans le crédit d’impôt aux régions qui est pourtant apprécié et efficace dans nos communautés ! »
De quelques facettes pour la circonscription de Mirabel
Plusieurs éléments de ce budget libéral affectent les citoyennes et citoyens de la circonscription de Mirabel. On ne trouve nulle trace d’investissements significatifs dans les services de garde ou dans la lutte au dramatique décrochage scolaire. L’environnement et la culture font figure de parents pauvres en cette matière. Quant au secteur aéronautique, fleuron économique de la région, c’est le néant et la formation des travailleuses et travailleurs dans ce domaine est oubliée. Côté santé, 4,7 millions de Québécois et Québécoises paieront dans deux ans 200 $ de plus par année ; le malheur veut que cela ne contribuera en rien à l’amélioration des services, puisqu’au mieux la mesure maintiendra le financement des services à leur niveau actuel.
Dans une circonscription comme la nôtre, plutôt mal desservie en matière de transport en commun, l’augmentation de la taxe sur l’essence laisse un goût amer et exercera une ponction significative dans les poches de nos concitoyens.
Le silence du premier ministre
À bout de souffle d’inspiration créatrice en matière de finances publiques, le gouvernement Charest présente un budget 2010 désolant, dont l’effet premier est de nous mener tête baissée dans un mur. « Après avoir endetté les Québécois de plus de 42 milliards de dollars depuis 2003 — un record historique —, Jean Charest demande à son ministre des Finances de nous servir un budget qui va nous laisser le couteau dans la gorge. Pour procéder au type d’annonces qui émaillent ce budget, il y a certainement péril en la demeure. Alors, pourquoi ne vient-il pas lui-même donner l’heure juste, expliquer solennellement la situation à la population, faisant face à la dure réalité qu’il nous demande de partager sans que nous ne sachions véritablement de quoi il retourne ? » se questionne la députée.