Selon les scientifiques, les individus qui rêvent d’une tâche qu’ils viennent d’effectuer sont meilleurs au réveil pour l'effectuer à nouveau que ceux qui ne dorment pas ou ne font pas de rêves liés à cette tâche.
Un groupe de 99 personnes a dû étudier un labyrinthe en trois dimensions sur un ordinateur afin de pouvoir retrouver un point de repère, un arbre. Cinq heures plus tard, chaque individu a été placé dans un autre endroit du labyrinthe virtuel. Ceux qui avaient été autorisés à faire une sieste et qui se souvenaient d’avoir rêvé du labyrinthe ont retrouvé plus rapidement l'arbre que ceux qui n'ont pas eu l'autorisation de dormir ou qui ont rêvé d'autre chose.
Selon le professeur Stickgold de l’université médicale de Harvard, qui a dirigé la recherche, les résultats mettent fin à un débat de plus de 100 ans sur la connexion entre les rêves et le cerveau. Cette étude démontrerait clairement que les rêves sont un moyen pour le cerveau "de traiter, intégrer et comprendre une nouvelle information". Les rêves n’amélioreraient pas la mémoire mais seraient simplement le signe que le cerveau humain travaille dur pour se souvenir du chemin du labyrinthe. Le professeur Stickgold espère que des études plus poussées permettront de répondre à la question : "Pourquoi rêve-t–on ?"
Massachusetts, États-Unis