Denise Beaudoin commente les bonis versés

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Projet de loi sur les bonis aux hauts dirigeants des sociétés d’État
DE LA POUDRE AUX YEUX?

La députée de la circonscription de Mirabel, Me Denise Beaudoin, considère que le gouvernement libéral a jeté de la poudre aux yeux sur la question des bonis qui sont versés aux hauts dirigeants des sociétés d’État.
 
« Le ministre des Finances a d'abord affirmé que le maintien des primes aux dirigeants des sociétés d'État était justifié. Il a ensuite prétendu qu'il ne pouvait pas empêcher les dirigeants de ces sociétés de se verser des primes entre eux. Finalement, le gouvernement a complété sa volte-face en annonçant le dépôt d'un projet de loi qui n'aura visiblement qu'une portée symbolique en réduisant les primes de seulement 10 %. C'est tout simplement deux poids deux mesures : la complaisance pour les mandarins de l'État et la ligne dure pour les contribuables », soutient Mme Beaudoin Invité à l’Assemblée nationale à préciser ses intentions, le ministre Bachand a refusé, à trois reprises. « Est-ce que le ministre Bachand veut, une fois de plus, berner les Québécois en leur laissant croire qu’il a compris leur message? Même si cette mesure était appliquée, le boni annuel de Thierry Vandal dépassera 80 000 $, et ce, même s’il gère mal Hydro-Québec et même s’il cumule les gaffes. »
 
« Ce qu’il faut donc en conclure, c’est que le gouvernement libéral n'a tout simplement pas l'intention de répondre à la volonté de la population qui s’indigne, avec raison, pour ces bonis à la performance totalement injustifiés en cette période d’austérité budgétaire », a conclu Me Beaudoin.