Le temps d’attente augmente à l’urgence de l’hôpital régional de Saint-Jérôme
Suite à l’article paru le 1er juin dans un journal local et ayant pour titre « La situation à l’urgence de Saint-Jérôme se détériore », le député de Prévost, M. Gilles Robert, a profité de la période de questions du 3 juin dernier, pour interpeller le ministre Bolduc sur le temps d’attente à l’urgence de l’hôpital de Saint-Jérôme.
« Il y a sept ans, à l’Hôtel-Dieu de Saint-Jérôme, on attendait en moyenne 10h30 à l’urgence. Ce nombre a augmenté de 109 % à 22 heures, pourquoi? » a demandé le député de Prévost.
La réponse du ministre fut pour le moins éloquente. « Je suis allé faire personnellement une annonce de 4 millions pour améliorer la place, le fonctionnement. Ils ont une urgence qui a été rénovée. » a dit essentiellement le ministre. M. Robert s’explique mal que selon le palmarès des urgences publié dernièrement, l’hôpital de Saint-Jérôme ait régressé se méritant la cote de C-, son temps d’attente moyen à l’urgence ayant passé de 20h24 à 22h12 en une seule année. « Doit-on attendre à l’an prochain avant d’avoir des résultats concrets? de dire M. Robert. Pourtant, on nous a dit que des solutions ont été mises en place, principalement le programme MISES, qui se veut une approche visant la réorganisation des tâches entre le personnel médical et infirmier pour rentabiliser le temps de travail. »
Après vérification auprès de la Fédération interprofessionnelle de la santé au Québec (FIQ), on nous explique que le syndicat s’est retiré de ce projet, les rencontres étant trop espacées et surtout, l’évaluation était faite par une firme extérieure.
À écouter les gens du milieu, la situation à l’urgence ne semble pas s’améliorer et ce sont les citoyennes et les citoyens des Laurentides qui en sont les premiers à en payer le prix. « Depuis qu’il est en poste, ce gouvernement libéral n’a rien fait pour régler les problèmes en santé, malgré les nombreuses promesses faites en campagne électorale. Que ce soit l’iniquité dans les services ou les temps d’attente à l’urgence, ce gouvernement ne fait que trouver des excuses ou blâmer les autres pour son inefficacité. Les libéraux nous disaient qu’ils avaient des solutions, en fait, ils sont le problème » de conclure M. Robert.