Réforme de l’assurance stabilisation agricole
« Contrairement à ce que déclarait récemment le ministre de l’Agriculture Claude Béchard, l’assurance stabilisation des revenus agricoles (ASRA) n’est pas un bar ouvert, les producteurs y paient une prime annuelle. Cette campagne de dénigrement et de peur doit cesser » selon le député de Labelle, Sylvain Pagé, porte-parole de l’opposition officielle en matière de développement régional et d’occupation du territoire.
Cette campagne vise, selon les représentants des agriculteurs, à faire avaler la dernière mesure de resserrement qui est au cœur du litige. Les producteurs agricoles acceptent de ne pas dépasser le plafond des dépenses imposé par la Financière agricole. « Est-ce que le gouvernement Charest a encore fait une annonce tout en imposant des nouveaux critères qui visent à empêcher les producteurs de pouvoir bénéficier de la totalité du montant annoncé ? » s’est questionné Sylvain Pagé.
Les agriculteurs acceptent toutes les mesures de resserrement de l’ASRA, mais rejettent celle concernant les coûts de production, la jugeant dangereuse surtout en région où l’éloignement et le climat entraînent des coûts de production plus élevés. Si les producteurs s’engagent à respecter le plafond des compensations imposé à l’ASRA, l’opposition péquiste ne comprend pas pourquoi le gouvernement libéral s’entête à vouloir appliquer cette mesure de resserrement rejetée par tous les producteurs.