Délai d'attente dans les salles d'urgences

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La population des Laurentides attend en moyenne 92,9 %
plus longtemps à l’urgence depuis 2003

Les dernières données du ministère de la Santé et des Services sociaux, obtenues par le Parti Québécois grâce à une demande d’accès à l’information, nous apprennent que la population des Laurentides attend près de 10,4 heures de plus sur une civière à l’urgence depuis l’élection des libéraux de Jean Charest en 2003. Le délai moyen de séjour est passé de 11,20 heures à 21,60 heures. Pourtant, en 2003, Jean Charest, la main sur le coeur, jurait aux Québécois que son parti allait « éliminer l’attente une fois pour toutes. Nous allons combattre l’attente sous toutes ses formes. Nous allons répondre aux besoins de tous les Québécois à toute heure du jour ou de la nuit, dans toutes les régions du Québec. C’est notre mission », déclarait-il lors de la présentation de son plan d’action santé. Dans les faits, on est loin du compte.

Une chose est sûre, nous sommes loin de la prétendue élimination de l’attente dans les hôpitaux. Dans les urgences, le temps d’attente ne diminue pas. Au mieux, la situation stagne, au pire elle dégénère.

« Depuis sept ans, les libéraux sont au pouvoir et le gouvernement Charest a beau prétendre qu’il a tout réglé, mais c’est faux et les dernières données du ministère de la Santé et des Services sociaux le confirment », a affirmé le président du caucus des députés des Laurentides et député de Labelle, Sylvain Pagé.

La situation au Québec

Globalement au Québec, l’attente à l’urgence a encore augmenté. En 2003, l’attente moyenne sur une civière à l’urgence était de 16,2 heures. Il est maintenant de 17,36 heures, en augmentation de plus de 7 % depuis 2003.

Encore cinq années d’attente

En février dernier, sept ans après que son parti ait promis d’éliminer l’attente une fois pour toutes en santé, le ministre de la Santé, Yves Bolduc, a demandé encore cinq autres années afin que la population puisse percevoir « des améliorations progressives » en matière d’attente et de débordement dans les salles d’urgence.

« La population de la région des Laurentides en a soupé des nouvelles raisons invoquées par les libéraux pour justifier leur échec dans les urgences de la région. Le gouvernement libéral est en poste depuis plus de sept ans. Jean Charest disait que les solutions étaient connues. Or, il ne les a pas appliquées et ce sont les citoyens qui en souffrent », ont conclu les députés des Laurentides.

Le caucus des députés du Parti québécois des Laurentides : Denise Beaudoin (Mirabel), Benoit Charrette (Deux-Montagnes), Claude Cousineau (Bertrand), René Gauvreau (Groulx), Sylvain Pagé (Labelle), Daniel Ratthé (Blainville), Gilles Robert (Prévost