Le Syndicat Régional des Professionnelles en Soins du Québec se demande pour encore combien de temps le CSSS des Pays d’en Haut va demander à ses employés de porter sur leurs épaules la lourdeur du travail.
MISSION ACCOMPLIE
Le syndicat se réjouit que finalement l’employeur ait acquiescé à la demande du syndicat d’ajouter des postes et des heures aux infirmières et infirmières auxiliaires de soir et de nuit au centre d’hébergement des Hauteurs. On se rappellera que ces heures étaient d’un minimum vital pour une qualité de soins acceptables. Il y a encore beaucoup de lacunes, mais on peut finalement un peu mieux respirer.
Ces nouveaux postes sont présentement affichés et les heures ajoutées aux postes existant ont été confirmé par écrit. LOURDEUR DU TRAVAIL
Les tâches demandées dépassent encore la capacité que les employés peuvent faire. Nombreux sont ceux qui coupent leur temps de repas et de repos, dépassent la fin de leur quart de travail sans rien demandé et l’employeur laisse à eux même les salariés s’épuiser et finalement partir en congé de maladie. Au centre d’hébergement, l’employeur refuse de payer le temps de travail demandé par les infirmières auxiliaires qui doivent donner leur rapport à la fin de leur journée, ce temps de travail qui est essentiel au suivi médical entre les 2 quarts de travail.
Le syndicat n’a pas l’habitude de parler du personnel des autres syndicats, mais il faut bien le mentionner, le travail colossal que la direction des ressources humaines demande à son personnel est presque inhumain. En 2010, plus de 65 griefs ont été déposés, alors que dans les années passées ça se comptait sur les doigts des mains. Le syndicat tient à aviser le personnel des ressources humaines que les griefs ne sont pas déposés contre eux, mais bien contre l’employeur qui fait la sourde oreille à toute cette lourdeur de la tâche qu’on vous demande d’accomplir.
DEMANDES AU CONSEIL D’ADMINISTRATION
Le 22 septembre dernier, lors de notre présence à la séance publique du Conseil d’administration du CSSS des Pays d’en haut, le syndicat posait quelques questions. La Présidente nous a dit à ce moment qu’une réponse écrite nous parviendrait. Et bien à ce jour, aucune réponse ne nous est parvenue, et ce, malgré une relance auprès de la direction générale qui nous a pourtant dit il y a un mois que les réponses s’en venaient.
GESTION DIRECTIVE
Lors de leur dernière assemblée syndicale, les membres du syndicat ont fait un malheureux constat: Le beau CSSS des Pays d’en Haut dont l’ancienne direction qui avait une bonne relation avec ses syndicats et ses employés en ayant une gestion participative, dans laquelle chaque membre du personnel se sentait comme dans une grande famille, où chacun avait son mot à dire, où chacun se sentait partie prenante aux décisions, ou tout le monde avait un sentiment d’appartenance à malheureusement changer. Avec cette nouvelle Direction et cette gestion directive dans laquelle il n’y a pas de place pour la consultation, le syndicat et les membres en subissent les conséquences, les décisions sont imposées, point à la ligne.
SOUS-FINANCEMENT
Le syndicat ne comprend toujours pas aujourd’hui, pourquoi ce changement aussi drastique de la Direction.
S’agit-il d’une mauvaise gestion ou d’un sous-financement pour l’établissement? Nous n’avons malheureusement pas de réponse, mais encore une fois, le syndicat tend la main à la direction pour trouver des pistes de solution. Nous sommes bien prêts à nous associer avec la direction pour revendiquer un financement adéquat pour notre région, mais encore faut-il que l’employeur arrête de nous faire la sourde oreille et accepte de travailler en partenariat avec le syndicat.
PROFIL DU SRPSQ
Nous sommes une accréditation du Syndicat Régional des Professionnelles en Soins du Québec (SRPSQ) affiliée à la Fédération Interprofessionnelle de la santé du Québec (FIQ).
Nos syndiqués sont des infirmières, infirmières auxiliaires et inhalothérapeutes travaillant dans les points de services du CSSS des Pays d’en Haut au Centre d’Hébergement des Hauteurs, à Ste-Adèle, St-Sauveur, Morin-Height, et centre de détention de St-Jérôme.