Au total, 27 personnes ont accompagné le Club ornithologique des Hautes-Laurentides (COHL) et AGIR pour la Diable lors d’une balade en raquettes le samedi 12 février dernier. Intitulée « En hiver, que deviennent les lacs et leurs habitants ailés? », l’activité avait notamment pour but d’informer le public sur les activités hivernales des oiseaux et d’autres espèces fauniques. Les participants ont
parcouru un trajet d’environ six kilomètres. Après avoir quitté le Pavillon Wheeler vers 9 h 30, ils ont emprunté le chemin menant au tipi. Puis, ils ont poursuivi vers les lacs Puant et Héron. Grâce à la
générosité du Domaine Saint-Bernard et du Club de ski de fond Mont-Tremblant, les participants ont pu bénéficier de l’accès gratuit aux sentiers du Domaine.
« Les enfants ont pu socialiser avec quelques mésanges à tête noire », dit Michel Renaud, président du COHL. « Nous avons également aperçu un geai bleu et plusieurs nids de hérons sur le lac du même nom. Celui-ci abrite une petite héronnière de quatre nids. L’observation des oiseaux est un plus grand défi en hiver puisque, sur plus de 200 espèces présentes en été, il n’en reste que 34 pendant la saison hivernale! ». En ce qui concerne les grenouilles, le public a pu en savoir davantage sur les adaptations remarquables de ces espèces. En effet, alors que la grenouille verte ou le ouaouaron passent l’hiver dans le fond des lacs, les rainettes, quant à elles, s’enfouissent dans le sol et peuvent même être congelées. Grâce un système d’antigel, elles se réveilleront alors le printemps suivant!
« De la neige, une température clémente et quelques rayons de soleil; Mère nature nous a gâté! L’activité s’est terminée un peu passé midi, et l’auditoire semblait plus que satisfait », commente Sophie Gallais, directrice par intérim d’AGIR pour la Diable. « Les activités plein-air que nous organisons, comme la descente annuelle en canot, attirent un public de plus en plus nombreux. Nous répéterons certainement l’expérience l’hiver prochain. D’ailleurs, nous souhaitons intégrer une activité plein-air pour chaque saison. »
Ces dernières permettent en effet de renforcer le sentiment d’appartenance du public au bassin versant de la rivière du Diable, à ses écosystèmes et à ses habitants fauniques! Ce faisant, il facilite le travail de sensibilisation pour la protection de l’eau. « C’est toujours plus motivant de protéger un lac ou une rivière que l’on connaît! », constate Denis Bergeron, président d’AGIR pour la Diable. « En ce sens, la collaboration avec d’autres groupes est essentielle. Je tiens d’ailleurs à remercier le Club ornithologique des Hautes-Laurentides pour son aide, indispensable à la tenue de cette activité. »