Près d’un mois après la divulgation de ce qui est désormais permis d’appeler «l’histoire Pierre Ratté», les citoyens de Saint-Jérôme attendent toujours que la lumière soit faite sur le sujet.
Mardi soir 15 février, lors de la séance régulière du conseil municipal de Saint-Jérôme, le vice président de Vision Saint-Jérôme Stéphane Maher a questionné le maire Marc Gascon sur l’absence d’explication de Pierre Ratté sur les rénovations faites à sa résidence, par la firme L’Archevêque et Rivest.
Le maire Marc Gascon a répliqué en parlant d’une campagne de salissage. Le but de mon intervention n’est pas de salir la ville mais tout simplement de comprendre. Comment se fait-il que le maire a dévoilé ses factures de rénovations, non pas sans pressions publiques et que le directeur général adjoint, Pierre Ratté, refuse de le faire. La seule différence entre les deux situations, c’est que le maire est un élu alors que le directeur général adjoint est une personne nommée. Mais dans les deux cas, ils sont imputables puisqu’ils sont payés à même les taxes payées par les contribuables.
Le directeur général, Éric Lachapelle, répète qu’il n’a rien trouvé d’incorrect dans les agissements de son adjoint. Comment peut-il être juge et partie à la fois? Aussi, je tiens à rappeler que c’est ce même monsieur Lachapelle et son administration qui font l’objet d’une vérification de la part du gouvernement du Québec.
Nous tenons également à rappeler que l’histoire de Pierre Ratté a été mise au jour par TVA. Comment les journalistes ont su cette histoire? Nous n’en avons aucune idée. Par contre, Vision Saint-Jérôme comprend bien que les citoyens veulent et ont le droit de savoir. C’est pourquoi nous comptons faire la lumière sur ce dossier.
Stéphane Maher, vice président de Vision Saint-Jérôme