Une semaine après l’invitation de Vision Saint-Jérôme, le maire de Saint-Jérôme demeure muet et refuse de doter son parti politique d’un code d’éthique. Bon joueur, nous avons même proposé au maire d’emprunter notre code d’éthique, afin d’atteindre un certain niveau de transparence et ce pour le bon fonctionnement de son parti. Mais en restant muet, peut-on croire au pire? Peut-on croire que le maire veut continuer à jouer dans le dos de ses citoyens? Peut-on croire que le maire demande, une fois de plus, de voter pour une organisation pour qui le mot éthique ne se retrouve pas dans les fondements de son propre parti?
Après le 13 marsDepuis plus d’un an, Marc Gascon parle de campagne de salissage quand vient le temps de décrire les gens qui s’opposent à lui. Avec ses lunettes roses, le maire est incapable d’admettre que lui et son administration ont mis la ville dans une situation financière critique. Il est aussi incapable d’avouer que lui et des membres de son administration pourraient peut-être manquer d’éthique. C’est pourquoi nous allons attendre après l’élection partielle pour mettre au jour d’autres révélations sur l’administration Gascon. En agissant de la sorte, le maire ne pourra pas accuser Vision Saint-Jérôme d’y aller d’une campagne de salissage.
Si le maire croit qu’il s’agit d’une stratégie pour influencer le vote pour le 13 mars, il se trompe. Tout ce que Vision Saint-Jérôme veut, c’est que les Jérômiens sachent la vérité. Ce n’est malheureusement pas le cas du maire,
À titre d’exemple, remontons au 17 décembre 2001, lors de la toute première séance du conseil municipal de la nouvelle ville, Marc Gascon affirmait alors :« En établissant son budget, le Comité de transition s'est aussi heurté au comportement financier de certaines administrations qui ont dilapidé, durant l'année 2001, leur surplus accumulé. Cela aura malheureusement pour effet de créer une pression à la hausse sur le compte de taxes pour les contribuables de ces secteurs. Dans les années à venir, notre administration veillera à rétablir la santé financière indispensable pour éviter que de telles situations se produisent».
Voici donc une preuve que Marc Gascon n’a pas tenu promesse. À titre de preuve, notre ville est la plus endettée des 25 villes les plus populeuses du Québec et nos comptes de taxes ont bondi en moyenne d’environ 50% au cours des six dernières années. Pour la suite des choses, nous préférons attendre après le 13 mars.
D’ici là, Alain Langlois et toute l’équipe de Vision Saint-Jérôme travaillent d’arrache pied pour rencontrer les citoyens. Nous invitons donc les citoyens du quartier Parent à poser la première pierre d’un changement de direction à l’hôtel de ville de Saint-Jérôme. Nous les invitons à voter, soit par anticipation le 6 mars prochain ou lors de l’élection partielle le 13 mars.
Andrew Hattem, chef de Vision Saint-Jérôme
Saint-Jérôme, le lundi 28 février 2011