Nostalgie Mme Bou et moi vivons notre dernière semaine de relâche avec nos enfants puisque notre cadet Jean-Hugues débutera le CEGEP l’an prochain. Dans cette semaine de fin d’hiver, nous avions nos rituels, les sports d’hiver lorsque la température le permettait, le cinéma et le bowling. Hier c’était la journée bowling. Résultats Mme Bou a mal partout, Jean-Hugues a perdu la flamme après avoir joué une joute de 160 et moi, je n’ai pas joué étant gêné par une crise d’arthrite.
Dans le fond, rendu à un certain âge on dirait que ce sont nos muscles qui nous rappellent qu’on se relâche!
Les origines de la semaine de relâche au Québec remontent aux années 1960 alors que Fernand Paradis, président de la Commission scolaire de Québec à cette époque, avait commandé deux études sur le taux d’absentéisme des élèves. Ces études ont indiqué que le taux d’absentéisme était plus élevé à la fin du mois de février, autant chez les élèves que chez les enseignants. C’est à partir de 1985 que la semaine de relâche fut adoptée par les commissions scolaires du Québec.
Ce congé scolaire faisait déjà partie des mœurs chez nos voisins américains avec le fameux «spring break» depuis 1930.