Sacrer est bon pour la santé !

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Une nouvelle étude prouve que prononcer quelques grossièretés lorsque l'on souffre permettrait de diminuer véritablement la douleur.

Qui n'a jamais lâché quelques jurons sans le faire exprès après s'être coincé les doigts dans la porte, ou après avoir tapé le petit orteil contre le coin d'un meuble ? Réflexe malpoli difficile à réprimer, il pourrait cependant nous être bénéfique ! Une étude relayée par The Telegraph nous offre en effet une belle excuse pour jurer lorsque l'on souffre puisque des chercheurs sont parvenus à prouver que dire des grossièretés réduirait vraiment la douleur.

Pour parvenir à ce résultat, les chercheurs de l'Université de Keele ont demandé à des étudiants de plonger la main dans un saut d'eau glacée en jurant, puis en prononçant une phrase anodine. Les étudiants qui juraient parvenaient ainsi à garder leur main plus longtemps dans l'eau glacée que les autres. De plus, les chercheurs expliquent que jurer face à la douleur aurait d'autant plus d'efficacité si le sujet n'a pas l'habitude d'être vulgaire et d'utiliser un tel langage.

"On jure depuis des siècles, c'est quasiment un phénomène linguistique universel. Cela stimule les centres émotionnels du cerveau et semble provenir de l'hémisphère droit, alors que la majorité de la production du langage se passe dans l'hémisphère gauche. Nos recherches expliquent potentiellement pourquoi les jurons se sont développés et pourquoi ils ont perduré", explique Richard Stephens, un des médecins auteurs de l'étude.